Le monde célèbre le 3 mai de chaque année, la journée internationale de la liberté de presse. Le thème retenu en 2020 est « le journalisme sans crainte ni complaisance. À cette occasion, quelques journalistes ont participé à une émission synchronisé diffusée en direct du studio de la RTVH de Butembo.
À l’issue de cette émission la grande thématique qui a été décortiquée était la question de savoir si réellement les radios de la ville de Butembo ont contribué à éradiquer Ebola.
Pour Kennedy Muhindo un des participants à cette l’émission et doyen dans la presse Bubolaise, il est impérieux de dire que les médias ont totalement facilité le travail à la riposte même s’il s’affichait une certaine résistance de la population au virus Ebola.
Cependant, Wema Kennedy a déploré la manière dont certains directeurs de programmes ont élaboré leur grille de programme sur Ebola
« Il n’était pas facile pour les médias d’exercer leur rôle à la période d’Ebola mais la presse de Butembo avait également montré à la face du monde qu’elle fait son travail dans l’indépendance mais il faut dire que certains médias avaient affiché leur faiblesse à cette époque comme par exemple on pouvait voir certains diffusés les spots d’Ebola aux heures d’occupation des auditeurs. C’est une faiblesse », a dit ce représentant de l’UNPC en ville de Butembo.
Il encourage les médias à redoubler d’avantage d’efforts pour défendre la liberté et d’aider à fournir des vraies informations à cette période de la pandémie de Covid19.
Un travail salué par la Société Civile
Cette célébration de la journée du 3 mai, constitue également l’occasion pour rendre un vibrant hommage aux professionnels de la presse exerçant sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo (RDC) pour leur apport non négligeable dans la sensibilisation contre le Coronavirus, un fléau qui ravage le monde et qui tue des milliers .
Malgré les conditions de travail précaires, la Société civile du Nord-Kivu salue le professionnalisme dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations dont ont fait montre les journalistes du Nord-Kivu et les médias au cours de ces moments difficiles, en vue de permettre à la population de s’informer objectivement.
Au micro de Laprunellerdc.info, Edgar Mateso, premier Vice-président de la Société civile du Nord-Kivu a dit reconnaître que la presse du Nord-Kivu en particulier et de la RDC en général est plus que professionnelle.
En conclusion, tous les journalistes sont appelés à une véritable indépendance et à éviter l’amateurisme dans l’exercice de leur métier et pendant ce temps une mise en garde est lancée à tous ceux qui veulent faire du journalisme une comédie en inventant des genres qui n’ont jamais existé en journalisme.
Richard Kaponirwe, depuis Butembo