Intervenons-nous

Les élus du Kongo Central dénoncent et condamnent la « brutalité » des éléments de la police congolaise lors de arrestation de Ne Mwanda Nsemi le vendredi 24 avril.

Ils l’ont fait savoir dans une déclaration politique publiée ce mardi 27 avril. Elle est signée par des députés nationaux et provinciaux et des sénateurs de cette province.

Ces élus estiment que ce feuilleton a atteint son paroxysme juste après l’arrestation « brutale » de Ne Mwanda Nsemi, leader du mouvement Bundu Dia Mayala (BDM) et certains de ses adeptes par la police et l’armée nationale

Pour eux, le dialogue serait le moyen le plus efficace pour résoudre définitivement ces crises qui ne cessent d’occasionner des pertes en vies humaines, et des dégâts matériels dans la province du Kongo central.

« Nous ne pouvons que déplorer ce énième dénouement sanglant de cet épisode devenu récurrent en l’absence de tout dialogue républicain franc et sincère, dans le cadre du respect des principes de l’État de droit pour résoudre une fois pour toutes ces crises répétitives entraînant toujours des pertes en vies humaines en plus d’importants dégâts matériels » indiquent-ils.

 Ces élus dénoncent le traitement « dégradant » qu’ont subis Ne Mwanda Nsemi et sa femme et condamnent les tueries des 33 de ses proches dont 2 à sonabata, 3 à Kisantu, 4 à Boma, 14 à Songololo et 10 à Kinshasa. Tout en demandant la prise en compte de certaines revendications de Ne Mwanda Nsemi qui, selon eux, seraient légales et légitimes, ils exigent que le dossier Ne Mwanda Nsemi soit traité dans le strict respect des droits humains.

« Le dossier de l’affaire de notre compatriote l’honorable Ne Mwanda Nsemi et de ses adeptes doit être traité dans le strict respect des droits humains tels que consacré par notre constitution et par plusieurs instruments juridiques internationaux y afférents. » font ils savoir.

Ils invitent le gouvernement central à tenir compte de la montée des frustrations du peuple Kongo qui, selon eux, pourraient avoir des conséquences politiques néfastes pour l’avenir politique du président de la république.

Pour eux le Congo central étant l’une des 3 premières provinces contributrices au budget du pouvoir central mérite d’être traitée avec considération à l’instar de deux autres provinces.

Irenge Bagenda

 

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