Au Sud-Kivu, la Société Civile appelle vivement le gouvernement provincial à permettre la reprise des trafics entre la ville de Bukavu et la province voisine du Nord-Kivu mais surtout entre Bukavu et les territoires.
Un appel lancé par le révérend pasteur Nicolas Kyalangalilwa, membre du bureau restreint de la Société Civile du Sud-Kivu alors que les deux provinces n’ont pas enregistré des nouveaux cas depuis plusieurs jours.
En effet, le Nord-Kivu a officiellement annoncé la guérison de tous les 5 cas pris en charge par l’équipe de riposte alors que le Sud-Kivu ne compte désormais qu’un cas malade et qui sera annoncé guéri incessamment après la guérison de deux autres.
Nicolas Kyalangalilwa s’interroge pourquoi le pouvoir public n’a pas encore pensé à alléger la souffrance des habitants qui vivent de ces mouvements à l’intérieur de la province et ailleurs.
«Il n’y a pas de nouveau cas qui se soit développé et donc, il n’y a pas de raison pour empêcher le trafic Nord-Kivu et Sud-Kivu ou de Bukavu aux territoires. Cependant, il faut comprendre qu’aussi longtemps qu’il y aura des foyers de virus autour de nous, nous serons toujours en risque. Pour ne pas rendre la vie des citoyens compliquée, on devrait déjà ouvrir tous ces points de voyage et trafic avec le Nord-Kivu et les autres territoires. On devrait également renforcer le contrôle aux points d’entrée surtout pour ceux qui viennent dans le monde en identifiant d’où ils viennent», demande-t-il.
Il faut rappeler que les autorités du Sud-Kivu avaient décidé de stopper les mouvements des personnes entre la ville de Bukavu et les 8 territoires pour éviter une grande propagation de la maladie en province. Ces mêmes mouvements ont été réduits avec la province voisine du Nord-Kivu. Seuls des véhicules transportant les vivres et autres biens de première nécessité avaient été autorisés à faire des navettes pour permettre aux habitants de vivre.
Jean-Luc M.