Le Coordonnateur du Front Commun pour le Congo (FCC) en séjour au dans la province du Sud-Kivu depuis ce mardi 10 février 2020 a tenu une conférence avec les différentes couches de la population de Bukavu sur les enjeux politiques du moment.
Répondant à une question lui posée par un citoyen dans la salle sur la réelle mission des décentes des leaders du FCC enregistrées ce dernier temps au Sud-Kivu et qui pense que cela serait lié au schéma dit de déstabilisation des institutions provinciales visant à faire partir le Gouverneur de province Théo Ngwabidje, Néhémie Mwilanya a dit être venu pour un message d’unité.
Il a cependant reconnu que la stabilité politique de la province a été secouée par certains événements, mais dit-il, « on ne triche pas avec la réalité ».
«Mon message est de l’unité, de cohésion et du développement de notre province. Je pense que la stabilité de notre province sur le plan politique a été mise à rude épreuve par certains événements mais on ne triche pas avec la réalité. Il a fallu que de part et d’autres des efforts soient fournis mais également que les uns assument leurs responsabilités», a-t-il soutenu.
Pour le coordonnateur national du FCC, en créant le FCC, Joseph Kabila son autorité morale avait pour but de rassembler tous les congolais autour d’une même force .Et que les Sud-Kivutiens devraient s’approprier de cette initiative.
« Je vais vous dire que nous au Sud-Kivu nous avons une grande chance parce qu’aujourd’hui notre père que nous avons et natif du Sud-Kivu et qui est supérieur à nous tous c’est Joseph Kabila. Quand il veut faire passer son message il parle comme un père de la famille. Le FCC qu’il a créé c’était avec la prétention de rassembler tous les congolais et que au Kivu nous puissions prendre cela comme une opportunité qu’il nous a donnée pour nous rassembler », a fait savoir Néhémie Mwilanya.
Parlant de Jésus et Pierre son disciple, Mwilanya a répondu à la fois à ceux qui l’accusent de vouloir déstabiliser le Sud-Kivu mais indirectement à l’appartenance politique de l’actuel Gouverneur.
«En construisant l’unité et la cohésion et considérer cela comme le levier du développement. Même Jésus quand il vivait sur la terre, vers la fin, il avait un disciple qui était très courageux qui s’appelait Pierre. Il s’opposait à tout, il voulait chaque fois montrer qu’il aimait Jésus. Un jour Jésus lui a demandé si réellement il l’aimait. Il a accepté deux fois mais pour la troisième fois, Pierre s’est fâché. Jésus lui a dit au finish, gardez les brebis, rien que cela. Que celui qui a posé la question comprenne et que le Gouverneur de province entende », a-t-il conclu.
Bertin Bulonza