La Société Civile de Kalehe menace de mener des actions de grande envergure si dans les dix jours qui suivent, les 8 militants de la Lucha, arrêtés depuis le 5 mars, ne sont pas libérés.
Ceci est contenu dans un communiqué de presse rendu public ce lundi 9 mars et dont une copie a été reversée à la rédaction de Laprunellerdc.info.
Dans ce communiqué, la société civile de Kalehe dit avoir constaté avec regret les incidents malheureux survenus devant le bureau administratif du territoire le jeudi 5 mars 2020.
»La société civile rappelle que si dans les 10 jours qui suivent aucune lumière n’est établie, elle organisera des actions de grande envergure « , souligne le communiqué.
En outre, la Société civile tout en rappelant les circonstances dans lesquelles ces activistes ont été arrêtés, condamne avec force la violence qu’ont subit ces militants de la part des jeunes recrutés par les autorités du territoire.
« Sur place, ces militants ont subit une forte répression par un groupe des jeunes, 8 militants ont été jeté dans la prison centrale de Kalehe et l’un d’eux a suivi les soins dans une structure médicale de la place, deux filles blessées et aucune assistance pour leurs survie » souligne la société civile noyau de Kalehe.
Par conséquent, la société civile noyau de Kalehe demande la libération de ces activistes. Elle précise aussi que tout dialogue objectif et constructif pour sauver des deniers publics en disparition est le bienvenu.
« Encourageons tout dialogue objectif pour sauver les deniers publics en disparation tout en félicitant toute personnes physique ou morale qui pourra intervenir pour l’assistance de militants de la Lucha injustement condamnés » conclut la société civile noyau de Kalehe.
Pour rappel, des militants de la Lucha ont arrêtés le 5 mars dernier. Deux jours plus tard, ils ont été condamnés à 15 jours de servitude pénale et à une amande.
Des voix de sont levées pour fustiger ce qu’elles ont qualifiés d’injustice et ont exigé la libération de ces activistes.
Joël Mugisho