Les magistrats membres du Syndicat National Autonome des Magistrats du Congo (SYNAMAC), qui sont du ressort de la Cour d’appel du Sud-Kivu, ont décrété mardi 11 février, un arrêt de travail illimité.
Dans un communiqué officiel, ils disent rester en conformité avec la décision de leur hiérarchie à Kinshasa, pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
« Pendant que nous attendions le paiement de ce nouveau barème, nous avons encore été surpris que ce maigre salaire déploré ait encore été revu à la baisse après le prélèvement de l’IPR (Impôt professionnel sur les revenus : NDLR) », a expliqué Pascal Paluku Kitambala, Coordonnateur provincial ai du SYNAMAC/Sud -Kivu.
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Mais selon Maître Ruphin Chira, avocat de Bukavu, cette situation pénalise les justiciables, car d’une part, plusieurs causes vont rester en suspens durant toute la période de grève, et d’autres part, ceux qui sont en détention ne connaîtront pas leur sort
« C’est une situation qui pénalise les justiciables, car d’une part, plusieurs causes vont rester en suspens durant toute la période de grève. Ceux qui sont en détention ne connaîtront pas leur sort, et leur détention risquerait d’être prolongée en violation même de leurs droits garantis. D’autre part, malgré le service minimum assuré, ce mouvement de grève risque d’augmenter le taux élevé de violation de la loi, étant donné que le peu de magistrats qui assurent le service minimum se verront débordés par le nombre de causes à instruire. » craint-t-il.
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Cet avocat appelle ainsi l’Etat congolais à prendre ses responsabilités, afin de répondre « le plus tôt possible » aux revendications des magistrats, pour que ce mouvement de grève soit levé.
Museza Cikuru