Au moins quinze étudiants de l’Université Officielle de Semuliki (UOS/Beni), dont certains en fin de cycle, ont été radiés définitivement pour s’être livrés à la pratique interdite des « bleusailles », l’équivalent local du bizutage.
La décision, annoncée le lundi 1ᵉʳ décembre 2025 par le rectorat, intervient après que ces étudiants ont été pris en flagrant délit de séquestration de primo-entrants sur le campus, dans le but de leur imposer des rites d’intégration humiliants et dangereux.
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Le Professeur ordinaire Jean-Baptiste Ndavaro, recteur de l’UOS/Beni, a confirmé dans une lettre adressée au ministère de tutelle la sévérité des mesures prises. La radiation a été entérinée par une réunion élargie du comité de gestion, regroupant l’ensemble des corps universitaires.
Pour montrer sa détermination à éradiquer ce fléau, l’université a annulé les résultats académiques des étudiants concernés, y compris ceux des finalistes, ce qui met un terme brutal à leur parcours universitaire.
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Cette décision a suscité une vive tension au sein de la communauté estudiantine et du comité étudiant. Craignant d’éventuelles représailles, la direction de l’UOS/Beni a requis la présence de forces de l’ordre pour sécuriser le campus.
Cette exclusion sans appel marque un tournant dans la politique de l’institution face au bizutage, rappelant que le respect des règles prime sur les traditions étudiantes déviantes.
Joseph Aciza