La dynamique de la société civile pour le développement durable exprime sa vive inquiétude face à la grève des infirmiers, décrétée depuis lundi 3 novembre 2025, qui paralyse les services de santé dans la ville et le territoire d’Uvira, au Sud-Kivu.
Cette grève, expliquent les infirmiers, vise à revendiquer le paiement des salaires et des primes de risque, impayés depuis environ dix mois pour les infirmiers de la province. Certains infirmiers, précisent-ils, n’ont pas touché leurs salaires depuis janvier 2025, tandis que d’autres élagués sont impayés depuis dix-neuf mois.
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Selon la société civile, cette situation met en danger la vie des patients. Un exemple frappant est celui d’une femme enceinte au centre de santé de la 8ème CEPAC Kasenga, qui n’a pas été accueillie ni prise en charge à cause de la grève.
« Cette situation devient sérieuse et pourtant la vie des gens en dépend. Nous ne savons pas quand la situation reviendra à la normale », alerte la structure.
Face à cette crise, la société civile exhorte les autorités locales, provinciales et nationales à prendre des mesures urgentes pour assurer la continuité des soins et répondre aux revendications légitimes des infirmiers.
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Selon Ndakundi Rachid Jostan, président de l’Union des infirmiers d’Uvira, le mécontentement des infirmiers est général et plusieurs points sont inscrits dans leur mémorandum rendu public lundi 3 novembre, notamment.
- la majoration des salaires ;
- la mécanisation des infirmiers ;
- le paiement des mois impayés pour tous les infirmiers de la province.
« Nous demandons au gouvernement de songer à nous. Beaucoup de structures de la ville sont fermées, et nous avons des équipes de suivi pour vérifier si des infirmiers travaillent », a-t-il ajouté.