Le mardi 21 janvier 2025, la localité de Nyamilima, située dans le groupement de Binza en territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, a été le théâtre d’un drame profond. Un jeune garçon, Georges, âgé d’une trentaine d’années, a tragiquement mis fin à ses jours en se poignardant dans le cou, à son domicile, dans le quartier Kivisire.
Selon les témoignages recueillis auprès de la famille, Georges a agi en l’absence de son père. Aux environs de 18 heures locales, il a commis l’irréparable, mettant fin à sa vie de manière violente. Le sang a rapidement coulé, et la victime a succombé à ses blessures dans les moments qui ont suivi.
Ce drame s’inscrit dans un phénomène de plus en plus récurrent dans la région : les suicides, notamment chez les jeunes, deviennent préoccupants. Bien que la famille de Kasereka ne puisse pas expliquer pleinement ce geste tragique, des proches évoquent des troubles mentaux antérieurs qui pourraient avoir joué un rôle dans cette décision fatale.
« Le garçon vivait avec son père. Ce jour-là, son père est sorti pour une promenade de quelques minutes. À son retour, il a trouvé son fils dans la chambre, après s’être poignardé. Le couteau était par terre et la gorge de Georges gravement blessée. Il a immédiatement demandé de l’aide pour l’emmener à l’hôpital, mais à quelques mètres de la maison, il a constaté qu’il était déjà décédé », a expliqué Kambale Kaniki, un membre de la famille.µ
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Contacté par La Prunelle RDC, le Chef de Quartier Kivisire, condamne cette façon d’agir. Toutefois, Shabani Mukombe appelle surtout les jeunes à revenir à la raison et respecter la sacralité de la vie.
« Nous regrettons de voir un jeune garçon arriver à s’ôter la vie en se tuant à coup de couteau. Vraiment c’est un acte que nous condamnons. C’est pourquoi nous disons aux jeunes et même à toute la population d’éviter chaque fois de telles habitudes et de réfléchir sur la gravité de nos actes », dit Shabani Mukombe, Chef de Quartier Kivisire.
Les suicides parmi les jeunes sont devenus une triste réalité dans les deux provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu.
Cela soulève des interrogations profondes sur l’état de santé mentale des jeunes et sur l’absence de structures d’écoute et de soutien pour ceux qui traversent des périodes difficiles. Cette tragédie doit être un signal d’alarme pour la communauté et les autorités locales dans une région meurtrie par des années de guerre et des violences armées.