Intervenons-nous

Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi, opposant politique et président du parti Ensemble, a accusé le président Félix Tshisekedi de vouloir étouffer la résistance politique. Ces accusations font suite à une prétendue distribution d’uniformes militaires des FARDC à des militants du parti au pouvoir, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), à Kinshasa.

Dans un message publié sur son compte X (anciennement Twitter), Kamitatu a déclaré que cet acte illustre, selon lui, l’absence d’arguments solides de la part du chef de l’État congolais pour justifier une éventuelle modification de la Constitution.

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« Félix Tshisekedi semble prêt à embraser la nation pour changer la loi fondamentale », a-t-il affirmé.

Kamitatu a également évoqué des rapports provenant de plusieurs communes de Kinshasa faisant état de la distribution de machettes aux membres d’une milice affiliée au parti présidentiel.

Ces accusations s’appuient sur une vidéo virale montrant, selon lui, des extrémistes recevant des uniformes militaires. Il a mis en garde contre les risques de guerre civile :

« La République démocratique du Congo se trouve aux portes d’une guerre civile. Le pays risque de se transformer en un véritable brasier. Les tragédies des années 1990 au Libéria et en Sierra Leone pourraient resurgir au cœur du continent à cause de l’irresponsabilité et de la cupidité du pouvoir actuel. Sous l’influence de Félix Tshisekedi, Augustin Kabuya et leurs alliés, des figures congolaises semblables aux sinistres Charles Taylor ou Foday Sankoh pourraient émerger pour semer la terreur parmi les populations civiles. Cette politique de la terre brûlée doit être dénoncée avant qu’il ne soit trop tard. »

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En réponse à ces graves accusations, l’UDPS a publié un communiqué ce 1er décembre, rejetant en bloc ces allégations.

Le parti au pouvoir a également annoncé son intention de saisir l’auditorat militaire afin d’identifier les auteurs de la vidéo en question, déterminer le lieu de son enregistrement, et procéder à l’arrestation de « ces individus non autrement identifiés ».

Trésor Wilondja

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