L’Association des Femmes de Médias (AFEM) condamne fermement l’agression sexuelle d’un bébé de 1 an et 8 mois, commise par un homme de 50 ans dans le sous-village Ikambi à Mbobero, dans le groupement de Kagabi, sur le territoire de Kabare, en province du Sud-Kivu. Cet acte horrible a été rapporté dans un communiqué de presse daté du 19 novembre 2024, parvenu à La Prunelle RDC le vendredi 22 novembre 2024.
D’après Roger Hongo, chef du sous-village Ikambi, contacté par AFEM, l’agression a eu lieu lorsque la grande sœur de la victime s’est rendue chercher de l’eau, à proximité de leur domicile. À son retour, elle a trouvé le bébé dans un état critique.
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« L’auteur a commis cet acte atroce alors que la grande sœur de la victime était partie puiser de l’eau non loin de la maison. À son retour, elle a découvert le bébé dans un état grave. La victime a immédiatement été transportée à l’Hôpital Général de Référence de Panzi pour des soins appropriés, mais son état reste préoccupant selon nos informations », peut-on lire dans le communiqué signé par Julienne Baseke.
Roger Hongo a également informé AFEM que le présumé auteur du viol a été arrêté et se trouve actuellement entre les mains de la police au commissariat de la commune Bagira.
La famille de la victime, profondément affectée par cet acte barbare, appelle à ce que justice soit rendue sans délai et que l’auteur de cet acte odieux réponde de ses actes devant les juridictions compétentes.
L’Association des Femmes de Médias exprime son indignation face à cet acte impardonnable, surtout dans un contexte où la République Démocratique du Congo dispose de lois réprimant les violences sexuelles et d’une stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre.
Ce crime souligne la nécessité urgente de renforcer l’application de ces lois et de mettre en œuvre des mesures de protection plus strictes pour éviter que de tels actes se reproduisent.
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Pour AFEM, ce nième cas de viols sur les bébés montre la nécessité absolue de renforcer les mesures de suivi et d’application de la loi précitée.
AFEM alerte ainsi l’opinion aussi bien nationale qu’internationale et lance un vibrant appel aux organisations de défense des droits humains pour la mobilisation et les actions en synergie afin que justice soit faite.
Aussi, l’organisation appelle à prévenir d’autres crimes liés au genre auxquels les femmes de tous âges et de toutes les catégories sont en proie dans la République.
Enfin, AFEM recommande à la justice Congolaise de diligenter un procès en flagrance pour que l’auteur soit sanctionné conformément à la loi en matière de répression des violences sexuelles.
A la Société civile de se mobiliser pour suivre ce dossier de près et s’assurer que le bourreau réponde de ses actes devant les juridictions compétentes
Aussi, à la famille de la victime de dénoncer toute manipulation, intimidation ou tentative d’arrangement à l’amiable.