Le chef Ad intérim de la Sous-Division Educationnelle Kalehe 1 interdit formellement aux responsables des écoles secondaires de sa juridiction d’exiger des parents d’élèves le paiement de frais de souche supérieurs à trente-six mille francs congolais. Il rappelle que toute demande de paiement excédant ce montant, sans justification, est considérée comme illégale et répréhensible par les autorités compétentes.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction centrale de La Prunelle RD ce vendredi 8 novembre 2024, Maheshe Teranyi Pascal, Chef de Division intérimaire de la Sous-Division éducationnelle Kalehe 1, indique avoir été saisi par plusieurs messages et appels téléphoniques de parents d’élèves au sujet de l’augmentation des frais exigés par certains préfets d’études lors de la perception des frais de fiches « souches ».
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« Comme vous le savez, je tiens à informer tous les responsables d’établissements qu’à compter de la remise de ces fiches aux inspecteurs-chefs de Pool, il est formellement interdit de percevoir des frais de souche supérieurs à 36 000 FC », rappelle-t-il.
Il demande aux responsables des écoles de faire respecter cette directive dans leurs établissements sans exception, précisant que toute demande de paiement excédant ce montant sans justification sera considérée comme illégale et répréhensible par les institutions officielles.
Tout en comptant sur la compréhension et la collaboration des Chefs d’établissements pour garantir le bon fonctionnement des services, Maheshe Teranyi Pascal invite ces derniers à instruire immédiatement les inspecteurs itinérants, actuellement sur le terrain pour le contrôle des dossiers scolaires, de prendre des mesures conservatoires à l’encontre des préfets des études qui enfreindront ces instructions.
Ce communiqué d’interdiction survient alors que le Cadre de Concertation de la Société Civile de Buzi a, dans un entretien accordé à notre rédaction, alerté sur la majoration de ces frais.
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Selon son président James Musanganya, plusieurs écoles ont exigé un supplément par rapport au montant fixé par les autorités provinciales.
Il a appelé les chefs d’établissements à restituer au plus tôt aux parents d’élèves les sommes perçues en excédent, et a demandé aux services de sécurité d’ouvrir des enquêtes afin que ces responsables d’établissements puissent répondre de leurs actes devant la loi.
Séraphin Mapenzi