À l’occasion de la Journée mondiale de la non-violence, célébrée chaque année le 2 octobre, la Ferme d’Évolution des Jeunes Vétérinaires et Agronomes de Namurombwa (FEJVN ONG) a lancé un appel urgent pour promouvoir une culture de paix dans les hauts et moyens plateaux de Fizi. Dans une région où la violence continue de sévir, cette initiative met en lumière les graves conséquences des conflits intercommunautaires.
Le thème mondial de cette année, « Promouvoir une culture de paix », résonne particulièrement dans cette zone, où la population souffre de violations des droits humains et de l’égalité entre les sexes.
Selon Nakitumba Wakilongo, coordinateur de FEJVN, la violence a des répercussions dévastatrices sur le capital physique, humain et social, détruisant familles et communautés, tout en freinant le développement socio-économique.
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« Depuis six ans, nous observons une augmentation alarmante des actes de violence, y compris les mariages forcés et la non-scolarisation des filles », a déclaré Wakilongo. Il a également souligné l’importance de renforcer l’éducation et le respect des droits humains comme leviers essentiels pour restaurer l’harmonie dans la région.
FEJVN appelle les organisations de défense des droits humains à prendre des mesures concrètes pour revitaliser les huit grands axes de travail définis par l’Assemblée générale de l’ONU en 2007.
Ces axes visent à promouvoir une culture de non-violence et à restaurer la cohabitation pacifique au sein des communautés touchées par les conflits.
En cette journée symbolique, la FEJVN souligne l’urgence d’un engagement collectif pour construire un avenir où les valeurs de paix et de solidarité prévalent, permettant ainsi aux habitants des hauts et moyens plateaux de Fizi de vivre en sécurité et dignité.