Une fille de treize ans aurait été victime de fusillade pour n’avoir pas payé 500 FC sur une barrière érigée par des présumés Wazalendo. Le fait s’est passé mardi 10 septembre 2024, entre Kipupu et Kiseke dans le groupement de Basimunyaka, secteur d’Itombwe dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu.
Des sources du Réseau Local de Protection des Civils (RLPC) qui livrent l’information à La Prunelle RDC, indiquent que cette insécurité fait suite aux barrières payantes et illégales dans cette partie de la province du Sud-Kivu.
La victime s’agit d’une fille de treize ans qui quittait au marché de Kipupu vers Kiseke, son village dans la soirée. Cet incident démontre de plus la nécessité pour les autorités de s’impliquer afin de trouver des solutions urgentes à ce problème.
Certains éléments de l’armée et de forces de sécurité sont les plus pointés du doigt comme propriétaires de ces barrières qui ont déjà causé de multiples dégâts humains et matériels contre les paisibles citoyens.
Lors de son récent message phonique le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières Jacquemain Shabani avait donné un délai de 72 aux gouverneurs de toutes les provinces d’identifier et de transmettre les sites de barrières érigées, les noms ainsi que leurs auteurs.
Cette demande visait à remettre de l’ordre sur la circulation routière dans différentes provinces.
Le territoire de Mwenga est l’une des entités ayant plus de barrières dans la province malgré multiples dénonciations des acteurs sociopolitiques.
A l’allure où ces barrières continuent de causer d’importants dégâts matériels et humains, l’implication des autorités politiques et de sécurité s’avère indispensable.
Séraphin Mapenzi