Un ultimatum de 24 heures est donné par les acteurs de la Société civile au réseau de télécommunication « Airtel » pour s’amender et restituer tous les forfaits escroqués à ses abonnés lors des perturbations de son réseau. Ceci avant que ces derniers ne passent aux actions de grande envergure.
Cet ultimatum a été donné par les membres des Comités Locaux de Gouvernance Participative CLGP en consortium avec la Société civile sous noyau de Nyalukemba et la LICOSKI lors d’une marche pacifique organisée ce mardi 11 juin 2024 suivi d’un sit-in tenu au bureau de « Airtel » à Bukavu.
Sifflets à la main, en chantant des chants dénonçant les mauvais services d’Airtel-Congo, les manifestants portaient aussi des calicots avec des messages de mise en garde à cette maison de télécommunication.
Sur ces calicots, on pouvait lire, « Airtel nous vole », « Airtel stop aux mauvais services », « Airtel madame sirène », « Airtel aucun service « , Airtel escroquerie yako inazidi, umeshwindwa na Kazi, funga».
Lors de la lecture du mémo qui a été déposé au Directeur de Airtel, Faustin Batumike de la CDJP a dénoncé l’inconscience et la légèreté avec laquelle cette maison gère ses clients. Un ultimatum de 24 heures pour trouver des solutions définitives à ce problème a été donné.
Les manifestants regrettent qu’il ne se passe plus une journée sans qu’il ne puisse pas y avoir une perturbation du réseau Airtel alors que la Société Airtel s’enrichit au dos des populations sans rendre aucun service. « Ce qui est injuste », ont-ils dénoncé.
Pour rappel, cette action citoyenne intervient pendant qu’un jugement est attendu dans un procès opposant la maison de télécommunication « Airtel » à certains de ses abonnés lésés est attendu au Tribunal de Commerce de Bukavu.
Eliane Mufungizi et Dinah Mushagalusa