Les membres du Consortium d’organisations condamnent les violences domestiques faites aux femmes et aux filles dans la province du Sud-Kivu et de la RDC en général.
Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 15 mai 2024, les membres du Consortium AFEM-KJN-SOS-IJM se sont dit préoccupés par la persistance des violences faites aux femmes et aux filles dans la province du Sud-Kivu. Ces violences sont liées aux normes et pratiques socio-culturelles néfastes malgré l’engagement de l’Etat à éradiquer toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles, en particulier la violence domestique.
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Ce Consortium regrette de constater que la province du Sud-Kivu fait face à des nombreux défis notamment le déni et la banalisation des violences, le manque des structures d’accueil pour les victimes, l’impunité des auteurs ainsi que des obstacles culturels et sociaux persistants.
Ces femmes réunies au sein du programme « Voix et Leadership des Femmes du Sud-Kivu » appellent la justice à doter les tribunaux de ressources et un personnel adéquats pour traiter rapidement et équitablement les cas de violences domestiques.
« S’appuyant sur le rôle des hommes dans la lutte contre les violences domestiques, les hommes doivent prendre conscience qu’ils sont des acteurs clés pour promouvoir des normes de genre plus équitables et saines au sein de la famille. Les hommes doivent s’engager activement en tant que partenaires égaux dans la prévention et la résolution des violences domestiques. Leur implication est cruciale pour briser le cycle de la violence. Adoptant des comportements respectueux, bienveillant et non violents, les hommes servent de modèles positifs pour les autres membres de la famille en particulièrement les enfants », dit Caddy Adzuba, Présidente du Conseil d’Administration de l’Association des Femmes des Médias (AFEM) et Directrice de la Fondation Pélagie Muhigirwa, qui a lu cette déclaration au nom du Consortium.
Celle-ci appelle également les hommes à s’impliquer activement en tant que partenaires égaux dans la prévention et résolution des violences domestiques, car selon elle, l’implication des hommes est cruciale pour briser le cycle de la violence.
Le consortium plaide également pour l’accompagnement juridique gratuit pour aider les victimes à porter plainte et obtenir réparation.
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