Plus de 5000 maisons ont été endommagées par les eaux du lac Tanganyika à Uvira dans la province du Sud Kivu. Selon les informations parvenues à La Prunelle RDC, au moins 18 avenues sont inondées dans la ville d’Uvira. Ce qui représente 1886 ménages et plus ou moins 17.530 personnes touchées.
Selon le Conseil local de la Jeunesse de Kavimvira, 14 avenues qui sont en aval de la Route Nationale N° 5 sont concernées par cette inondation du Lac Tanganyika.
4 Avenues en amont de la RN5 toutes inondées par la rivière Mulongwe.
Parmi les infrastructures sinistrées, le Conseil local de la Jeunesse de Kavimvira a déjà enregistré plus de 10 écoles, des Églises, des bars, des Hôtels et quelques maisons de passage affectées et endommagées par ce fléau.
« La Jeunesse de Kavimvira constate que la montée des eaux du lac Tanganyika et Marais Nyangara occasionne une recrudescence des sinistrés qui abandonnent leurs habitations involontairement et qui touche sur l’aspect socioéconomique de la population de cette contrée ».
Selon cette alerte, les eaux du Lac sont à 10 et/ou à 20 mètres de la Route Nationale N°5. La population s’éparpille dans la ville et la majorité se concentre en haut de la route, les autres manquent où aller sont toujours dans les maisons remplies d’eau.
Inquiétude des activistes
Le réseau des organisations des jeunes engagés dans le changement climatique, conservation de la biodiversité, zones humides et forêts s’indigne du silence des autorités et parties prenantes.
Selon ces activistes, depuis un bon temps déjà, les habitants d’Uvira et Baraka sont menacés par la montée des eaux du lac Tanganyika. Ceux-ci partagent leurs ménages avec des crapauds et grenouilles pour certains, des algues et autres animaux vivant dans l’eau.
Plusieurs sont ceux qui restent sans activités suite à l’inaccessibilité de leurs lieux de travail. Les bottes sont visibles dans tous les quartiers pour faciliter les sorties dans les maisons.
Les citoyens sont obligés de tout placer à une certaine hauteur pour épargner les provisions et autres biens non résistants à l’eau.
Ce réseau interpelle les États membres, les ONG internationales et nationales, les centres des recherches et les universités pour qu’ils trouvent une solution à la situation des habitants de cette partie de la République.
Le réseau des jeunes engagés dans le changement climatique exige la prise de mesures de limitation et de prévention pour les prochains jours. Ils demandent aussi une assistance pour les familles affectées par ces graves incidents.
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