Intervenons-nous

Fils du Sud-Kivu et Président du Conseil d’administration de la Fondation qui porte son nom, Trésor Mutiki est arrivé à Bukavu ce samedi 24 juin 2023. Aussitôt arrivé, Trésor a tenu un meeting populaire à la place de l’indépendance.

Devant des nombreux habitants, le PCA de la TMF a prêché l’unité, la paix et le développement au Sud-Kivu.  Pour lui, le développement de la province du Sud-Kivu ne sera possible qu’à travers l’union de ses fils.

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« Aujourd’hui ça fait 3 ans que nous marchons. On a commencé par Kinshasa pour donner un seul message. Ce n’est pas un message politique.  Le message est unique, la paix.  Notre province est à terre aujourd’hui. La faim et l’insécurité rongent la province. Nous tous nous sommes auteurs de cela. Le problème d’ici chez nous est que personne ne veut accepter l’autre. Aujourd’hui nous devons regarder dans une même direction. Le sous-développement de cette province nous ne devons pas le coller à une seule personne ou tribu. Mettons de côté l’hypocrisie et acceptons les choses telle qu’elles sont », a laissé entendre Trésor Mutiki.

Dans la foulée, Trésor Mutiki a invité les fils du Sud-Kivu qui occupent des postes de responsabilité à agir pour la province. Un examen de conscience et arrêter de se plaindre pour le développement du Sud-Kivu.

« Mettons-nous sur une table, faisons un examen de conscience et trouvons une solution pour cette province. Pourquoi devons-nous continuer à nous plaindre alors que Dieu nous a tout donné. Pourquoi ne devons-nous pas nous unir? Aujourd’hui on peut dire que le Président de la République n’aime pas cette province mais c’est faux. Le Président de la République a donné un grand avantage à cette province. Il suffit de voir nos représentants au niveau national. Chacun doit agir pour cette province », a insisté le PCA de la TMF.

Dans son speech, Trésor Mutiki a insisté sur l’engagement des jeunes à relever le défi. Il a insisté sur la bonne utilisation des réseaux sociaux par les jeunes, qui doivent les utiliser pour exprimer leurs desiderata  auprès des autorités en lieu et place de les utiliser abusivement.

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« Nous devons apprendre à faire des analyses avant de prendre toute décision. Si nous ne faisons pas ça, nous perdrons toujours. Regardons qui fait quoi pour la province. Aujourd’hui nous avons la possibilité de faire arriver nos problèmes auprès des autorités avec la venue des réseaux sociaux. Les jeunes doivent marcher avec ce principe et ça va changer la donne. À quoi bon de passer des journées en train de se proférer des injures sur les réseaux sociaux en lieu et place de nous unir pour aider cette province ? », s’est-il interrogé.

 Une tribu pour le Sud-Kivu

Dans son message de cohésion sociale, Trésor Mutiki a invité les Sud-Kivutiens à considérer la diversité culturelle comme une richesse et non une raison de division.

« Dans l’ancien temps, nous avons vécu dans cette province avec un seul principe, celui d’un zaïrois. Il n’y avait pas de Murega, Mushi, Mubembe ou autre. Aujourd’hui nous-mêmes nous avons amené la mosaïque du tribalisme et cela contribue énormément à la destruction de cette province.  Il n’y  a pas de tribu au Sud-Kivu. Notre père et notre mère c’est le Sud-Kivu. Les élections sont entrain de venir, et si nous restons dans les combats des tribus nous allons rester encore une fois derrière les autres provinces. Ayons de fois la jalousie des autres qui ont évolués. Notre diversité est une richesse », a conseillé Trésor Mutiki.

Il a enfin invité les uns et les autres à éviter la haine pour le développement intégral.

« Aimons-nous. Œuvrons pour la paix et le développement de chez-nous. N’acceptons plus la manipulation. Ces gens qui nous manipulent sont ceux qui tirent profit de notre souffrance », a-t-il insisté.

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Le PCA de la TMF a promis de sillonner la province du Sud-Kivu à la rencontre de ses compatriotes.

Une occasion pour lui de présenter ses condoléances à toute la communauté du Sud-Kivu qui été frappée par des drames,  des incendies mais aussi par la disparition d’un des baobabs de la culture, en la personne de Aganze 1er.

Bertin Bulonza
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