La ville de Goma n’a toujours pas repris sa vie normale après une journée ville morte très agitée ce lundi 6 février, suivie d’une manifestation très agitée des jeunes qui protestent contre la balkanisation de la RDC, mais aussi la présence de la force régionale de l’EAC.
Malgré l’appel au calme de l’autorité provinciale, la ville s’est réveillée le matin de ce mardi 7 février sous une autre tension. Toutes les activités socioéconomiques tournent au ralenti, ce deuxième jour de la journée ville morte.
Des éléments des forces de l’ordre ont été visibles tôt la matinée pour empêcher une probable manifestation, mais des barricades sont encore visible sur toutes les artères principales et les coins chauds de la ville.
Les quelques personnes qui ont tenté de regagner leurs lieux de travail ont été obligées de se promener à pieds.
Cette deuxième journée ville morte intervient après une manifestation violente caractérisée par des pillages ce lundi, ainsi que la destruction de certaines églises qui appartiendraient à la communauté Tutsi congolaise.
La soirée de ce lundi, les mouvements ont pourtant appelé la population à vaquer librement à ses activités, affirmant avoir été satisfaits de la réussite de la première journée, en attendant d’autres mesures qui seront annoncées.
Le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, Lieutenant-Général Constant Ndima a également appelé la population au calme et à la retenu, rassurant que les revendications ont « bel et bien » été entendues.
Freddy Ruvunangiza à Goma
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