L’Assemblée Nationale a procédé ce mardi 15 novembre 2022, à l’Examen et vote du projet de loi relative à l’Impôt sur les sociétés et à l’Impôt sur le revenu des personnes physiques.
Lors des des débats ayant suivi l’intervention du Ministre des Finances qui a présenté ce texte, le député national Prince Cokola Katintima a plaidé pour que les recettes issues de cet impôt soient affectées à la promotion de l’entreprenariat des jeunes.
Dans son exposé, cet élu de Walungu au Sud-Kivu a salué le fait que les sociétés coopératives de production, de transformation, de conservation et de vente de produits agricoles, de l’élevage, de la pèche et leurs unions ne sont pas soumis à cet impôt. Pour les Sociétés, il est établi que cet impôt concerne l’ensemble des bénéfices réalisés.
« Toute politique allant dans le sens de décourager la production locale dans notre pays ne devrait pas être soutenue par notre chambre. En effet, la RDC, qui dispose de près de 80 millions d’hectares de terres arables, est capable de nourriture l’Afrique. Cependant, nous continuons à recourir aux importations pour chercher à couvrir le déficit alimentaire car le pays n’exploite que moins de 10% de ses terres arables, » a-t-il fait observer.
Celui-ci soutient également que ce projet de loi soit approfondi en Commission ECOFIN. Car selon lui, bien que l’Etat ait besoin de moyens pour faire sa politique, il est important qu’il protège les Sociétés, les petites et moyennes entreprises contre les tracasseries financières et administratives, qui mettent en mal le climat des affaires au pays.
« La population de la RDC étant en grande partie jeune et sans emploi, je plaide donc pour l’affectation desdites recettes à la promotion de l’entreprenariat des jeunes afin de matérialiser le rêve d’avoir, demain, plusieurs millionnaires congolais » a-t-il proposé.
Par ailleurs, en ce qui concerne les personnes physiques, le député Cokola Katintima dit avoir noté , que l’impôt sur le revenu des personnes physique frappe les revenus salariaux et revenus assimilés.
Il demande ainsi que le décret fixant le salaire minimum interprofessionnel garanti fixe (SMIG) à près de 3,4$ par jours, autour de 100$ par mois, soit respecté ar toutes les sociétés qui continuent à payer à des taux inférieurs. Même si, selon lui, ce taux reste « bas » par rapport aux potentialités de la RDC.
Museza Cikuru
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