L’asbl Jeunes Unis pour le Développement (JEUD) dénonce la montée en puissance des cas d’attaques et menaces contre les défenseurs des droits humains dans la province du Sud-Kivu.
Dans une note d’alerte rendue publique, cette structure indique que plusieurs défenseurs des droits humains sont ce dernier temps la cible, des bandits armés notamment, dans la ville de Bukavu en particulier.
Il cite le cas le plus récent, celui de Julien Namegabe, président de la société Civile noyau de Nkafu, qui a été attaqué le 21 mars dernier par des hommes armés.
Des malfrats qui sont partis à sa recherche au sein de son Alimentation, ont saccagé toute la boutique, emportant sur leur passage de l’argent, des biens matériels et biens d’autres.
Le gérant de cette alimentation a également été blessé par ces bourreaux.
«Les violations des droits de l’homme sont devenues récurrentes dans la province du Sud-Kivu en général et dans la ville de Bukavu en particulier. Le cas le plus récent est celui de Monsieur Julien Namegabe, Coordonnateur de l’Asbl JEUD, qui a encore été victime de la barbarie des quelques bandits non autrement identifiés, qui ont attaqué son alimentation située sur avenue Georges Defour au quartier Nkafu. Le gérant a été poignardé par armes blanches à la tête, aux doigts, aux cotes gauches,» peut-on lire dans cette alerte.
L’organisation JEUD indique que l’objectif de ces malfrats était celui de mettre la main sur Julien Namegabe, propriétaire de ladite alimentation. Et selon elle, ce n’est pas la première fois.
«C’est depuis 2017 que sa maison a été incendiée par des inconnus. Quelques mois après l’organisation d’une tribune d’expression populaire sur la recrudescence de l’insécurité dans le quartier Nkafu, sa famille et lui-même font la cible de plusieurs attaques des hommes en armes non autrement identifiés. Il ne se passe plus 4 mois sans qu’il n’enregistre des cas d’attaque de son domicile, appels téléphoniques inconnus, et des messages d’intimidation lui promettant la mort,» lit-on dans ce communiqué parvenu à Laprunellerdc.info.
Cette structure demande aux autorités politico-administratives, policières et militaires de protéger les défenseurs des droits humains de la province du Sud-Kivu, et particulièrement Julien Namegabe, qui selon elle, vit depuis déjà « traumatisé » lui et sa famille.
Héritier Bashige M.
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