L’Association de la Paix aux Enfants Vulnérables et aux Veuves (APEVOV) alerte encore une fois sur des mouvements des hommes armés en tenue des militaires Burundais en provenance du groupement de Kigoma, vers le Burundi, qui ont été observés jeudi 17 mars 2022 à dans la Plaine de Ruzizi en territoire d’Uvira au Sud-Kivu.
Cette ONG locale qui livre l’information à La PrunelleRDC.info ce vendredi 18 mars 2022 indique que ces éléments ont traversé la Rivière Ruzizi vers le Burundi en deux groupes.
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Pour l’organisation, ces éléments ont traversé en 2 groupes. Les uns ont traversé à Rwanzobe intervalle entre Nyakabere 2 et Mutarule où ils ont voulu arrêté un véhicule Benz 1924 et les autres ont traversé en passant par Kanango intervalle entre Nyakabere 2 et Kyanyunda, peut-on lire dans leur bulletin d’information.
Ces éléments qui ont traversé jeudi vers le Burundi ont été relevés par un autre groupe qui est aussi venu du Burundi en traversant la Rivière Ruzizi.
« Ces éléments ont fait une relève hier à Kabere par un autre groupe en provenance du Burundi. Deux jeunes auraient été arrêtés par eux et libéré après un temps de marche pour n’est pas informé les éléments FARDC », explique APEVOV.
APEVOV ajoute que deux jeunes garçons ont été arrêtés par ces hommes en tenue Burundaise et ont été relâchés après plusieurs heures par peur d’indiquer aux FARDC leur destination.
C’est pourquoi l’Association de la Paix aux Enfants Vulnérables et aux Veuves (APEVOV) demande aux autorités congolaises de renforcer les mesures sécuritaires dans cette partie du territoire d’Uvira.
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« Nous demandons aux autorités compétentes de renforcer les mesures de sécurité surtout sur les pistes du groupement de Luberizi ».
Il sied de dire que depuis plusieurs mois, ces mouvements de va-et-vient des hommes armés en tenues militaires Burundais sont signalés et décriés par la population et organisations de la Société Civile œuvrant dans la Plaine de la Ruzizi mais sans changement visible.
Les autorités politico-militaires congolaises semblent ne pas prendre à bras le corps cette situation qui est non seulement décriée mais également à la base des plusieurs cas de pillage et de violations des droits de l’homme dans cette partie Sud de la province du Sud-Kivu.