Deux combattants des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) ont été tués lors d’un échange des tirs qui les a opposés à une patrouille mixte écogardes de l’Institut Congolais pour la Conservation de la nature (ICCN) et militaires des Forces Armées de la RDC lundi 21 février 2022 entre Mabenga et Kasali, dans le secteur centre du Parc national des Virunga, en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.
Selon un communiqué rendu public par la Direction provinciale de l’ICCN, cette patrouille mixte est tombée dans une embuscade tendue par des éléments FDLR.
S’en est suivi un échange de tirs à l’issu duquel les deux combattants FDLR ont péri. Un autre combattant a été capturé, et une arme AK47 saisie par la patrouille mixte.
L’ICCN déplore également un blessé dans les rangs de l’unité ICCN-FARDC.
Pour Olivier Ndoole, Coordonateur de l’Alerte Congolaise pour l’environnement et les Droits de l’Homme, cette situation suscite un double sentiment.
« D’abord une déception et une condamnation par rapport à ces attaques répétitives contre les forces chargées de la protection de notre faune et flore sauvage sauvages, les forces sur qui nous pouvons compter pour la sauvegarde de notre patrimoine florique et faunique en République Démocratique du Congo. Et nous nous attaquons par toutes les voies légales possibles à tous ces fossoyeurs de la République qui ne visent qu’à s’attaquer aux forces armées de la République et aux écogardes alors qu’ils sont en train de donner le meilleur d’eux-mêmes pour la sauvegarde de notre nature. Ensuite, le deuxième sentiment, c’est un sentiment de satisfaction parce que, et les écogardes et les FARDC continuent jusque là à donner l’espoir tout a tous les défenseurs de la nature qu’ils sont prêts a donner leur contribution en fonction de leur obligations légales telles que leur garanties pour des sacrifices suprêmes pour sauver notre faune et notre flore sauvage. Mais aussi nous appelons l’ICCN et les forces de sécurité ainsi que les communautés locales à travailler main dans la main pour dénicher tous ces fossoyeurs qui s’attaquent aux efforts de la conservation et aux communautés locales », affirme Olivier Ndoole.
Pendant ce temps, l’ICCN appelle les populations riveraines du parc à faire preuve de prudence et à se tenir à l’écart des zones « qui demeurent sous influence des groupes armés ».
Faustin Tawite, depuis Rutshuru