La décision de la Commission nationale de discipline de l’Union pour démocratie et le progrès social UDPS; composée de 9 juges, organe de la Convention démocratique du parti (CDP), précise que Jean-Marc Kabund « ne peut plus se prévaloir de la qualité du membre du parti ».
Il est notamment reproché à Jean-Marc Kabund « l’escroquerie dans la vente des cartes, l’extorsion dans les nominations aux postes de l’État, les violences physiques et verbales sur les combattants ».
Jean-Marc Kabund est aussi accusé de « s’être autoproclamé informateur en se rendant à Kingakati et a signé l’acte d’engagement accordant la majorité au FCC ».
Tout récemment, il s’est attaqué « à la garde républicaine, oubliant que c’est attenter à la personne du président de la République. Ces actes sont malveillants ».
Délinquant politique
« Nous trouvons en lui un véritable délinquant politique, pas un homme d’État et encore moins un haut cadre du parti », tranche la CDP.
« Cette décision inaugure une nouvelle ère au sein de l’UDPS et va rétablir le parti avec les personnalités responsables ».
Bien avant, Victor Wakwenda, responsable de la CDP a rassuré que cette décision « respecte les textes du parti. Le membre de l’UDPS se veut être un modèle de société. L’avenir de l’UDPS réside dans le fonctionnement régulier de ses organes et non dans les conflits perpétuels ».
Pour lui, « aujourd’hui, c’est un grand jour pour l’UDPS/Tshisekedi ».
La CDP prend acte de cette décision et demande aux députés nationaux de l’UDPS d’entamer les démarches pour le remplacement de Jean-Marc au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale dont il a annoncé la démission, sur Twitter, sans la formaliser jusque-là.
En attendant, Augustin Kabuya est confirmé secrétaire général de l’UDPS.
Avec Top Congo