Le Bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu appelle à une journée ville morte ce mardi 28 décembre dans la ville dans la province du Sud-Kivu.
Cela, dans le souci de se solidariser avec les habitants de Goma et Beni dans le Nord-Kivu; victimes d’une insécurité à grande échelle. C’est aussi pour dire non à l’arrivée des forces armées ougandaises et la police Rwandaises dans cette même province du Nord-Kivu et l’Ituri.
La société civile estime que cette mutualisation ne peut jamais résoudre le problème de l’insécurité qui a longtemps duré dans la partie l’Est du pays.
Au cours d’un point de presse tenu jeudi dernier à Bukavu et dans un communiqué rendu public; la Société Civile indique que cette mutualisation est un « nouveau cheval de proie ».
« On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés. Nous disons non aux éventuels accords qui permettraient l’arrivée des policiers rwandais sur notre sol congolais; pour soit disant nous sécuriser. Que ce soit à Goma ou ailleurs. Le Rwanda et l’Ouganda font partie des problèmes sécuritaires que nous vivons à l’Est depuis plus de 25 ans. Nous nous rappelons encore des effets macabres des Adf/Nalu en Ituri; à Beni et les interahamwe au Sud-Kivu; ainsi que l’armée Ougandaise et Rwandaise chez nous et beaucoup d’autres groupes armés soutenus par ces pays. C’est pourquoi, pour exprimer notre désaccord et solidariser avec les compatriotes de Goma, la société civile du Sud-Kivu appelle à une journée ville morte sur toute l’étendue de la province le mardi 28 décembre » dit-elle.
Le Bureau de coordination invite donc, tous les animateurs des noyaux, sous noyaux et composantes; les mouvements citoyens, les présidents de marchés et d’autres couches de la population dans la ville comme dans les territoires a se mobiliser pour la réussite de cette journée ville morte. Pour cette structure citoyenne, le gouvernement congolais devrait plutôt mettre les militaires et policiers congolais dans les bonnes conditions en lieu et place de faire recours aux forces armées étrangères.
« Le gouvernement national doit plutôt renforcer, équiper et encadrer nos FARDC et notre PNC; pour qu’ils soient à mesure de nous sécuriser, que de continuer à signer des accords qui nous humilient »