Une femme a été brûlée vive par des personnes non encore identifiées, la nuit de mardi à ce mercredi 22 septembre 2021, près de l’amphithéâtre de l’école primaire Mbegu Njema à Misisi, dans le groupement des Basikasilu, en secteur de Ngandja, territoire de Fizi au Sud-Kivu.
Selon la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) de Fizi, la cause de ce nouveau cas de justice populaire n’est pas encore connue.
Nebo Mboka, Communicateur de la NDSCI-Fizi, déplore tout de même cet incident, rapportant que les cas de justice populaire ne cessent de se répéter dans les différentes contrées du territoire de Fizi.
Selon lui, ce phénomène est devenu un moyen de règlement de compte pour certaines personnes.
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De son côté, la Nouvelle Société Civile Congolaise à Fizi, décrie les tueries des femmes accusées de sorcellerie, qui selon elle, se sont amplifiées ce dernier temps dans cette partie de la province du Sud-Kivu.
Cette structure rappelle que pas plus tard que le 12 septembre dernier, deux femmes accusées de sorcellerie ont été tuées à Misisi.
La Nouvelle Société Civile, et le Centre International de Formation en Droits Humains et Développement (CIFDH-D) en secteur de Ngandja, appellent à l’intervention des autorités coutumières et judiciaires, afin de mettre fin à ce phénomène.
«Nous condamnons ce genre de criminalité à grande échelle, et demandons en première position à l’autorité coutumière de s’impliquer, car la sorcellerie n’étant pas l’une des infractions punissables en droit congolais, et relevant de sa compétence, de peur que les mamans ne puissent être à tout moment être victimes. Et aux autorités judiciaires d’appliquer la rigueur de la loi aux auteurs de ces actes ignobles et barbares,» disent ces organisations dans un communiqué conjoint signé ce mercredi.
Museza Cikuru