Accès Humanitaire

L’hôpital général de référence d’Itendey a été incendié mardi 17 août par des miliciens de la Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO), dans le secteur de Banyali-Kilo, territoire de Djugu en Ituri.

Lors de cette attaque, tous les matériels et intrants médicaux sont partis en fumée. Plusieurs habitations et maisons de commerce ont aussi été incendiées par ces miliciens, qui ont également tué une femme.

En réaction à cette nouvelle attaque des CODECO, l’armée qualifie l’incendie de cet hôpital d’un crime contre l’humanité. Dans une adresse à la presse locale ce mercredi 18 août, le Porte-parole des FARDC en province de l’Ituri a évoqué un «sabotage pur et simple des bijoux et intérêts vitaux du peuple iturien».

« C’est un crime contre l’humanité. Vous-mêmes vous êtes en train de voir qui détruisent l’Ituri. Vous êtes témoins oculaires des destructeurs de notre province. Nous, nous construisons mais eux détruisent. Ça, nous devons tous condamner« , a dit le lieutenant Jules Ngongo.

Depuis le week-end dernier, l’hôpital général d’Itendey s’était vidé de ses malades ainsi que de son personnel; à la suite d’activités intenses des miliciens qui occupent plusieurs entités dans ce secteur.

Certains malades, accompagnés de la population locale, se sont dirigés vers le centre de négoce de Kilo et de Mongwalu; où il y a une forte présence militaire des FARDC. D’autres se sont retranchés carrément dans la forêt, à l’abri de ces combattants.

Les autorités sanitaires redoutent que cette situation ne compromette la prise en charge de certains patients, qui étaient sous surveillance médicale. Il s’agit notamment de malades souffrant de la tuberculose.

Avec un espoir de réhabiliter et construire ces infrastructures sanitaires après la stabilisation de la situation sécuritaire; le Porte-parole des FARDC en Ituri, Jules Ngongo, a indiqué que les miliciens auteurs de ces atrocités seront poursuivis conformément à la loi.

Museza Cikuru

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