Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, a condamné ce mercredi 18 août 2021, les récents assassinats de deux journalistes congolais, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, à l’Est du pays.
Dans une adresse à la presse, la Cheffe de la MONUSCO a rappelé que tout journaliste doit bénéficier d’une protection, conforme aux standards internationaux.
A ce titre, toute atteinte à leur intégrité physique est inacceptable, a insisté Bintou Keita.
La Cheffe de la mission onusienne en RDC appelle ainsi à une enquête, qui permettra d’établir les faits et les responsabilités, «afin que les auteurs de ces assassinats soient poursuivis et jugés.»
Les deux journalistes cités sont Joël Musavuli et Héritier Magayane, assassinés respectivement le 14 août dernier à Mambasa en Ituri, et le 7 août 2021 à Rutshuru au Nord-Kivu.
Un peu plus tôt, ce sont les journalistes Tshongo Kibwana et Changamuka, qui ont été tués respectivement le 15 juillet 2021 (à Kalunguta) et le 10 mai 2021 (à Kichanga) en province du Nord-Kivu.
Les provinces de l’Est de la RDC sont des régions extrêmement dangereuses pour les journalistes. Plusieurs d’entre eux perdent la vie dans des circonstances très mal élucidées. Ces cas d’assassinat ne cessent de monter en flèche, alors que malgré les plaidoyers de différentes ONG de défense des droits de l’homme et des journalistes; aucune mesure concrète sur le plan juridique ou sécuritaire n’a été prise par les autorités, pour renforcer la liberté de la presse et la protection des journalistes.
Museza Cikuru