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Il vient de se tenir ce mardi 9 mars 2021 à l’Université Évangélique en Afrique (UEA), une conférence débat sur le leadership féminin en République Démocratique du Congo.

C’était dans le cadre de la commémoration de la Journée Internationale des droits de la femme, célébrée chaque 8 mars de l’année. Pendant plus de 3 heures de débat, sous le thème « le leadership féminin est-il possible dans le contexte congolais ?

Les enseignant(e)s et les étudiant(e)s de l’UEA ont partagé, dans cette conférence; les idées sur les stratégies de promotion d’un leadership féminin en RDC, les blocages qui freinent l’épanouissement de la femme; dans la société et les voies pour y mettre fin.

Au cours du débat des panelistes parmi lesquels le professeur ordinaire Gustave Mushagalusa Nachigera, recteur de l’UEA; le professeur Ngongo Fatuma Kilongo, secrétaire général académique de l’UEA et l’assistante Cécilia Agino à l’UEA; se sont succédés du haut de la tribune, pour expliquer aux participant(e)s les mécanismes à utiliser pour promouvoir le leadership féminin.

Pour promouvoir le leadership féminin, il a été révélé dans cette conférence de l’UEA que; la femme doit apprendre à identifier ce qui lui freine à évoluer.

Pour le professeur Gustave Nachigera, il est important pour une femme; qui veut devenir leader de s’informer des exemples, avoir des modèles et s’inspirer de ces modèles.

Au niveau du pays, il a été noté la nécessité de garantir l’égalité des chances et l’égalité des droits à tout le monde.

La lutte contre les inégalités est un processus 

 » La lutte contre les inégalités c’est un processus, et pour y arriver il faut parvenir à chasser les stéréotypes autour de la femme; » a insisté le professeure Fatuma Ngongo Kilongo

Pour elle, la femme doit apprendre à lutter et marcher; mais en fédérant avec un homme qui peut l’écouter car avec le contexte actuel du pays, la femme seule ne peut pas.

Pour un leadership féminin les panelistes ont fait savoir qu’il faut une confiance en soit; car tout ce que fait une femme leader, doit inspirer les autres.

«  La façon dont elle sera perçue dans l’entreprise, dépend non pas du poste qu’elle occupe mais de la posture qu’elle adopte. La capacité de fédérer une équipe ne s’obtiendra pas à coups d’autorité; mais relèvera de sa capacité à définir un objectif clair et une façon de l’atteindre » a insisté prof Fatuma.

Cette conférence a été une occasion pour les jeunes étudiantes d’avoir une idée sur les obstacles qui bloquent leur épanouissement; mais également sur les stratégies à utiliser pour promouvoir le leadership féminin.

Rachel Shushe, étudiante en première année de licence, a rassuré que tout au long de la séance; elle a appris en gros, les obstacles qui bloquent la femme dans la société afin qu’elle puisse faire découvrir son talent.

 » La femme de chez nous est contrainte par des us et coutumes que lui infligent la société.
À travers cette conférence, j’ai appris comment susciter la femme et l’amener à fournir plus d’efforts pour son épanouissement dans la société. Certainement on nous a dit que ça part étape par étape; et compte tenu du contexte de notre société, il y a des mythes crées autour de la femme; qu’on ne peut pas briser en un coup, mais progressivement et en respectant les étapes on peut y arriver« ; a-t-elle soutenu.

Disons que cette conférence a été organisée par l’UEA en collaboration avec le Centre d’Excellence Denis Mukwege. Elle s’est tenue dans la grande salle de l’aumônerie de l’UEA.

Bertin Bulonza 

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