Le collectif des mouvements citoyens Amka Congo dit être fortement touché par la recrudescence de l’insécurité depuis un temps dans la province du Sud-Kivu; plus particulièrement dans la ville de Bukavu; «malheureusement sous un silence absolu des autorités et services de sécurité».
Dans cette déclaration rendue publique le 12 février 2021, cette structure citoyenne note qu’il ne se passe plus un jour; sans qu’on assiste à plusieurs cas d’insécurité, soit de braquages, des assassinats ciblés; des attaques dans des maisons et boutiques de paisibles citoyens, des comptoirs d’achat d’or, publiphones, et autres.
«Amka Congo rappelle à l’Etat congolais que la sécurité de la population et ses biens est dans ses obligations et cela sans ambages. Elle est la première mission régalienne de tout Etat sérieux, mais curieusement; nos gouvernants ont leur priorité ailleurs, ce qui est révoltant et décevant.» dit-il.
Parmi les causes de cette insécurité, le Collectif cite notamment le non équipement des matériels nécessaires aux agents de l’ordre et services de sécurité; comme moyens de communication (Motorola, téléphones) ou de transport (véhicules en bon état, motos, pirogue motorisée…)
Il cite également le manque de dotation aux services de sécurité de la prime d’encouragement pour les motiver; ou encore le fait de ne pas impliquer les cadres de base dans les questions sécuritaires.
«Les autres causes sont entre autres : le chômage des jeunes, Manque d’éclairage public dans les coins chauds de la ville et au niveau des artères principales; Absence des couvres feu afin de ravir les armes se trouvant entre les mains de la population; Pas de collaboration entre les services de sécurité et la population; La porosité de nos frontières, Manque de recensement de la population de bien connaitre les vrais habitants dans chaque coin; Absence des bureaux de change au sein desquels les changeurs doivent exercer paisiblement leurs activités.» dit Amka Congo.
Ainsi, le Collectif Amka Congo demande au Gouvernement provincial de renforcer la sécurité auc frontières; doter aux services de sécurité les moyens nécessaires pouvant leur permettre de bien faire leur travail; mais aussi organiser dans la mesure du possible l’opération: « une arme, une dénonciation des bandits centre une somme d’argent; » comme cela se fait actuellement dans la ville de Goma, afin d’atténuer la circulation routière.
Museza Cikuru