Le Centre de Santé Caritas Bwanasula, situé dans la province de l’Ituri, éprouve des difficultés de fonctionnement depuis quelques jours après un afflux des déplacés fuyant des atrocités des rebelles dans plusieurs villages du territoire d’Irumu, (Ituri) et Beni (Nord-Kivu).
D’après Docteur David , responsable de cette structure sanitaire, cette situation est consécutive à l’afflux des déplacés qui se font soigner sans avoir des frais à payer.
Toujours selon lui, plus de 50 patients sont accueillis sur place chaque jour.
«Nous accueillons plus de 50 patients chaque jour. Parmi ces derniers, figurent des deplacés et des peuples vulnérables (Pygmées) dépourvus de tout. Ils sont incapables d’honorer leurs factures. Nous faisons dormir les patients à deux sur un lit », explique- t-il.
Celui-ci, craint que cette situation soit à la base d’une carence en stock des médicaments dans cette structure sanitaire. C’est pourquoi, il plaide pour une aide du gouvernement et des ONG Humanitaires œuvrant dans ce domaine, pour la dotation en produits pharmaceutiques pour aider ces personnes vulnérables.
Ce responsable de cette structure sanitaire plaide pour l’amélioration de la capacité d’accueil de son institution.
Au même moment, l’ONG-DH Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH) antenne d’Irumu qui alerte sur la même situation par le biais de Christophe Munyanderu, son Coordonnateur, indique que le village de Bwanasura a accueilli plusieurs déplacés de guerre qui vivent dans des conditions de vie « très déplorables » .
«Plusieurs malades sont des déplacés qui proviennent du Nord-Kivu et d’autres dans des villages du territoire d’Irumu où il y a eu des attaques répétitives des rebelles ADF et d’autres groupes armés. Le centre de santé de Bwanasura ne fonctionne pas comme il faut. Le médecin Directeur a confirmé que le stock en médicaments dans la pharmacie est épuisé. Les malades sont dans l’incapacité d’honorer leurs factures », a-t-il rappelé.
Lui aussi appelle à la prise en charge du personnel soignant de ce centre de santé surtout que les infirmiers ne reçoivent plus rien comme prime d’encouragement.
Roger Kambale, à Beni