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Le Réseau Local de de Protection des Civils « RLPC » dénonce l’insécurité grandissante dans le sud de la province du Sud-Kivu où des personnes à être assassinées, et qui est occasionnée par la circulation non contrôlée d’armes légères et à petits calibres.

Ce réseau déplore la situation d’insécurité persistante surtout dans les hauts et moyens plateaux de Fizi, de Mwenga et d’Uvira au Sud-Kivu.

Le RCLP vient de documenter plusieurs cas de violation graves des droits de l’homme dans ces coins de la province du Sud-Kivu dont notamment les assassinats et les kidnappings.

Pour les 11 premiers jours du mois de Javier 2021 donc du 1er  au 11, ce réseau a identifié au total 8 personnes assassinées dans la partie sud de la province du Sud-Kivu.

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Plusieurs de ces cas des ces personnes assassinées ont été orchestrés par des groupes armés opérationnels dans ces secteurs mais aussi d’hommes en armes et non autrement identifiés.

Ce rapport parle par exemple de Roza Sangani âgée de 73 ans, qui aurait été assassinée en date du 02 Janvier 2021 vers 23 heures par les hommes armés non autrement identifiés dans la cité de Mboko, chef-lieu de la collectivité secteur de Tanganyika, territoire de Fizi. La victime était mère de 4 enfants. A Tanganyika, c’est un homme qui assurait la gardait d’un certain Vandame qui avait été tiré à bout portant par le Maï-Maï Alida.

Plusieurs autres cas sont signalés par le RLPC, qui donne des dates précises et les circonstances de la mort des victimes.

RLPC renseigne qu’en date du 07 Janvier 2021 vers la matinée, un corps sans vie d’une femme aurait été retrouvé sur l’avenue de la santé dans la cité de Sange.

Les identités de cette dame n’ont pas été pas connues. Les cérémonies de son inhumation auraient été organisées par la Croix Rouge de RDC bureau de Sange.

Un autre cas est celui de deux bergers qui auraient été victimes d’une attaque lancée par les présumés Maï-maï Biloze Bishambuke dans le groupement de Bijombo. Ces bergers auraient été tués et un autre porté disparu. Une trentaine des vaches auraient été emportées par ces hors-la-loi lors de cette attaque.

Dans la Zone de Santé de Ruzizi, un corps sans vie d’une femme aurait été retrouvé au long du canal déversant dans le bassin d’irrigation de la Sucrerie de Kiliba. Le mobile de sa mort n’a pas été révélé par les autorités qui seraient en insuffisance des moyens de leurs actions, indique ce rapport.

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Le RLPC recommande aux services de sécurité tant locaux, provinciaux que nationaux d’initier des mécanismes efficaces de protection des civils. Il demande aussi d’identifier ces présumés auteurs de ces crimes et de les déférer devant la justice afin qu’ils répondent de leurs actes perpétrés contre les paisibles citoyens.

Jean-Luc M.

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