Après les épreuves hors sessions de l’Examen d’Etat, plusieurs écoles de la sous-division de l’EPST Walungu 2 basée à Karhongo/Nyangezi en province du Sud-Kivu, ont envoyé leurs finalistes dans des centres de regroupement dits «maquis», sans prendre des mesures rassurantes pour leur surveillance.
Cette pratique est décriée par des défenseurs des droits humains de la place, qui affirment que ces élèves se livrent aux antivaleurs, oubliant l’examen d’État qui aura lieu très bientôt.
L’un de ces DDH, Marcelline Nawaza, qui est membre de l’ONGDH COFAPRI, affirme que ces jeunes ne font plus l’étude, vu que la plupart des fois, ils ne sont pas encadrés.
Dans un entretien avec Laprunellerdc.info ce mercredi 18 août 2021, celle-ci demande même aux autorités provinciales ayant l’éducation dans leurs attributions, d’interdire aux écoles sans internat d’organiser le maquis pour leurs finalistes du secondaire.
«Les écoles sans internat devaient cesser avec l’aventure de maquis qui expose nos enfants. Ils n’ont aucun surveillant, et leur programme d’étude est toujours fantaisiste. Ils sont plus préoccupés par des antivaleurs que d’étudier. Les plus grandes victimes de cette anarchie sont des jeunes filles. La plupart d’elles sont chaque année, engrossées par les collègues garçons qui s’enfuient, avec tous les risques possibles. Les autorités en province devaient prendre une décision avec des mesures d’accompagnement, interdisant le maquis aux élèves finalistes,» affirme-t-elle.
Signalons que sur toute l’étendue de la sous-division de l’EPST Walungu 2, seule une école dispose d’un internat. Mais plusieurs organisent le maquis pour leurs finalistes, se servant même parfois des maisons des particuliers.
Les élèves de 6ème secondaire ont fini les préliminaires de l’ Examen d’État édition 2021, le mercredi 21 juillet dernier en RDC. La session ordinaire interviendra du 30 août au 2 septembre 2021, soit dans pratiquement 12 jours.
Ézéchiel Mushagalusa depuis Nyangezi