La Première Dame de la République démocratique du Congo, Denise Nyakeru, a plaidé pour la liberté provisoire des femmes détenues victimes de viol à la prison centrale de Makala, à Kinshasa. Elle a présenté ce plaidoyer lors d’une rencontre avec le Ministre d’État, ministre de la Justice, pour permettre aux victimes d’accéder à un accompagnement médical, psychologique et social adapté.
Au cœur des discussions, il a été question des violences survenues en septembre 2024 dans la prison, touchant particulièrement les femmes et mettant en lumière les conditions carcérales.
« J’ai exprimé ma gratitude au Ministre pour son écoute et son engagement en faveur de l’amélioration des conditions de détention, surtout pour les femmes et les mineurs. J’ai présenté mon plaidoyer afin que ces femmes puissent bénéficier d’une liberté provisoire, leur donnant accès à une prise en charge complète », a déclaré la Première Dame.
Denise Nyakeru a également sollicité l’autorisation de déployer en permanence des cliniques mobiles au pavillon 9, en soutien aux partenaires œuvrant dans le domaine des droits humains pour secourir les victimes.
Elle a insisté sur l’urgence de mesures structurelles :
- Séparer les espaces de détention des femmes, des hommes et des mineurs pour prévenir de tels drames dans l’ensemble du pays ;
- Renforcer la protection des enfants nés de femmes incarcérées dans tous les établissements pénitentiaires.
Le ministre de la Justice s’est montré réceptif et disposé à engager une réflexion approfondie, en collaboration avec toutes les parties prenantes, pour faire avancer ces dossiers essentiels.
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La Première Dame se dit satisfaite de la perspective d’actions conjointes et déterminées visant à améliorer durablement les conditions de détention des femmes et des enfants. « Parce que personne ne mérite d’être oublié », a-t-elle conclu.

