L’Asbl Action Chrétienne d’Initiatives pour le développement Intégral (ACIDI), exige la délocalisation des singes qui sont à la base de la dévastation massive des champs; dans les collines et flancs des montagnes surplombant la commune de Kalundu et ses environs en ville d’Uvira.
A l’issue d’une mission d’évaluation diligentée le 5 septembre 2020 par cette organisation, elle dit avoir identifié 500 champs sur les 1.000 présents dans la zone, dévastés chaque fois par ces animaux.
«Selon les membres du comité des agriculteurs, 500 champs sur les 1.000 champs présents dans la zone, sont chaque fois détruit par les animaux. Et cela pénalise les agriculteurs de ne pas accéder aux chances de procéder à la récoltes de leurs produits agricoles; avec un impact de réduction du pouvoir économique dans leurs ménages respectifs.» dit cette organisation.
Aussi, ACIDI indique que ces destructions massives des récoltes par les singes, découragent déjà certains agriculteurs, qui sont obligés d’abandonner les champs; ou d’être rancunier et penser l’option de procéder à la chasse illicite de ces animaux dans la zone.
«Certains agriculteurs seraient déterminé à se venger contre ces animaux, si l’idée de les refouler vers un autre endroit approprié; n’est pas envisagée par les autorités et/ou par le service à titré de la conservation dans les prochains jours. Puisque les communautés locales, malgré les menaces dont ils sont victimes; n’ont encore procédé à la chasse illicite contre ces singes.» dit le rapport de cette mission, parvenu à Laprunellerdc.info.
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L’organisation indique que les cultures très préférées par ces animaux sont les maniocs; les avocatiers, la canne à sucre, les bananiers, les oignons, le maïs, les tomates, et autres. Ces animaux se déploient avant que les propriétaires des champs ne soient présents dans les champs; quand ce sont les femmes qui y sont, et très souvent après que les propriétaires soient déjà rentrés à la maison.
ACIDI indique que ces espèces sont comptées de 50 à 100 dans un seul champ, lors de ces opérations de dévastation.
«Lorsqu’ils rencontrent un homme dans le champ, ils prennent fuite, mais lorsqu’ils rencontrent une femme; ils ne craignent rien et font même des opérations allant aux menaces de viol. Pendant ces opérations des destructions des champs, ils se déploient en groupe des 50 à 100 tètes dans un seul champ. C’est pourquoi, certains agriculteurs passent les journées et les nuits dans leurs champs; tout en faisant la fonction de surveillant comme moyen de protection des cultures.» dit l’organisation.
Cette structure indique qu’étant donné que cette zone est savane; ces animaux vivent sur les flancs des montagnes présentant des buissons; et autour des rives des rivières Zengeza, Kivovo et Kamongola.
Museza Cikuru