Intervenons-nous

Dans cette tribune, l’Abbé Jean-Baptiste Kabazane revient sur la suspension du Président du collectif des avocats de Vital Kamerhe, Maître Kabengela Ilunga Jean-Marie. Action qui suscite des remous et des questionnements, alors que la population se sentait déjà encouragée, selon lui, par la récente déclaration du Chef de l’État à Goma, où il qualifiait Vital de frère, insinuant même qu’il jouera à nouveau un rôle au pays.

L’abbé Kabazane assumant la torpeur suscitée par cette action du Conseil national de l’ordre des avocats de la République; parle d’une flèche lancée contre Kamerhe, et y voit un gâchis de la « fête » inaugurée par le Chef de l’État à Goma.

Évoquant la bonne foi du Président qui a connu avec Kamerhe «la douleur d’enfantement» du CACH et toutes les péripéties conduisant à la Magistrature suprême, le prêtre catholique ami des faibles estime qu’à l’instar du Roi Salomon, qui sauva la vie d’un Bébé par sa décision imbue de sagesse, le Président Félix userait des voies de sagesse en tant que Magistrat suprême, pour obtenir l’acquittement de Kamerhe, acte qui lui permettrait de jouer à nouveau un rôle dans le pays.

1. Préambule

« Je ne suis ni prophète ni fils de prophète ». Comme au matin du jour où l’on a perdu un parent, on entend un cri et des pleurs. La suspension datée du 6 juillet d’un du collectif des avocats du frère au Président Félix Antoine Tshisekedi, par le Conseil national de l’ordre des avocats de la République, serait une énième flèche lancée contre Vital Kamerhe.

Loin d’alerter sur la faute (manque de déférence et alerte aux points focaux de FIDH), la suspension vient gâcher la fête à la case paternelle où le chant de fête semble avoir été entonné par le  » Kamerhe est mon frère… « à Goma par le Chef de l’État, en mission de consolation du peuple victime.

D’aucuns soupçonnent l’intrusion des loups dans la bergerie au motif de saboter et gâcher la fête. Pourquoi bafouer et ignorer à ciel ouvert les droits de la défense ? Qui joue réellement au trouble – fête ? Hypocrisie ou méchanceté ? Kabengela a-t-il trahi la tribu par son choix irrésistible de défendre un homme d’État Congolais, issu de la tribu Shi, du Kivu, à l’Est de la République ?

On ne le dira jamais assez, bien des Congolais sont attristés à en mourir depuis avril 2020. Ils n’ont jamais réussi à se relever du choc du virage de l’honorable Vital Kamerhe, du palais à la cellule indésirable sous séquestre à Makala, et sa condamnation.

Profitant de la noblesse des mots du Chef de l’État à Goma sur Kamerhe, après la flèche lancée par la suspension de Maître Kabengela, certains témoins de l’harmonie du FatshiVit en fin décembre 2018 m’ont rassasié de préoccupations politiques respectueuses et élogieuses vis à vis du Chef de l’État que j’ai réalisé que sa parole :  » Kamerhe est mon frère… » était plus forte et engageante que je ne le croyais.

Et cette question du peuple face au traitement de Jean-Marie Ilunga : « Combien de temps tomberez – vous sur un homme pour l’abattre, vous tous, comme un mur qui penche, une clôture qui croule ? » (Ps. 61, 4).

2. L’harmonie mélodieuse du FatshiVit : le risque de la fraternité.

S’il y a des moments où le FatshiVit aura accaparé les cœurs, c’est d’abord en temps de campagne électorale de 2018. C’est, ensuite, à Goma, lors de l’explosion amoureuse du cœur du Président Félix, d’où sont sorties des paroles ayant produit des scintillements étoilés, devenant une porte de réponse aux millions des Congolais interrogeant comme à la scène de la Genèse :  » Où est ton frère ? Qu’as-tu fait ?» (Cf. Gn 4,9-10).

Cette question taraude les esprits depuis l’invitation à témoigner, puis la prison et la condamnation de Vital Kamerhe, malheur qui a arraché la branche qui porte du fruit sur l’arbre.
Si la Campagne de 2018 a allumé des espoirs, le sort inique jeté par la justice, aura gâché la fête au palais, inaugurant le temps d’absence de l’allié.

C’est une joie pour l’œil et le cœur de voir les photos de la campagne de 2018 : deux hommes amis et frères se tenant la main ! On y lit une complicité amicale et fraternelle.

À Nairobi, conduit par le destin, Fatshi voit en Kamerhe celui que le Seigneur a choisi pour qu’il découvre qu’il a des frères et des sœurs au-delà de sa tribu. Frère plus que frère, Kamerhe avait consenti à une misère d’un autre ordre en se désistant pour porter aux Congolais la candidature de Félix à la Magistrature suprême. Seul un frère ou un ami est capable de cette pauvreté.

J’aime voir cette photo de Nairobi ! Elle révèle, avec bien d’autres, que Kamerhe est cher à Fatshi, qu’il est comme l’étincelle divine qu’il ne voudrait pas éteindre mais bien réanimer pour qu’elle éclaire à ses côtés. Voilà un des sens éloquents du  » Kamerhe est mon frère, » entonné à Goma par l’homme qui préside aux destinées de la RDC pour un quinquennat.

3. Fatshi, le Père à l’épreuve

Depuis le malheur de la prison pour Kamerhe, le vertige d’un amour bafoué secoue des esprits congolais.
Il m’arrive de me mettre dans la peau du Président face au malheur de Vital.
Ayant aussi un cœur qui peut être blessé et touché, Félix pourrait avoir l’impression d’avoir offensé ou abandonné l’un de ses vaillants compagnons. Surtout lorsqu’on connait bien des cas où il est intervenu pour la libération et lorsque le peuple lui crie désespérément la souffrance de Kamerhe.

En plein milieu de son quinquennat et guettant un soleil de justice qui éclaire le pays dont il rêve grand, il pourrait, comme homme, faire siennes ces paroles de l’Évangile :  » Si donc tu apportes ton présent à l’autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton présent là, devant l’autel, et va-t’en ; d’abord fais la paix avec ton frère, et puis, quand tu seras revenu, offre ton présent’ (Mt 5, 23-24).

Le Chef de l’État, assumant les murmures de la Nation, tout en n’étant pas le bourreau de son allié, a suivi ce conseil avec une noblesse d’esprit. Auparavant, son épouse Denise Nakuru c’était déjà rendue (et qui l’a vue le voit), à la maison de Koko M’Nkingi, pour la consoler dans son malheur de voir traiter avec ingratitude le fruit de ses entrailles.

Et à Goma, méditant les questionnements des millions en furie, après la condamnation en appel de 20 à 13 ans du frère Vital, le premier citoyen a, d’un ton ferme et décidé, proclamé avec l’intention de faire la paix :  » VITAL KAMERHE EST MON FRERE, …il jouera à nouveau un rôle dans ce Pays « !

4. De la fraternité à volonté de faire la paix

Nul ne donne ce qu’il n’a pas, dit-on.
Je ne suis pas un chantre naïf du FatshiVit. J’en guette les pas (faits, actes et paroles) et essaye d’en dégager les traces de la sagesse, fruit de l’Esprit de Dieu (cf. Ga 5, 22). On pourrait admirer, par exemple la volonté de rester frères et amis pour la cause du Pays, exprimée par Fatshi et qui tarde désormais à concrétiser.

À une époque où la personne de Kamerhe chatouille certains, devenu la risée des détracteurs à l’échelle planétaire mais aussi objet de réclamation de l’équité dans la justice, on peut comparer Kamerhe a l’homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho, tombé dans les mains des bandits (cf. Cl 10, 29-37).

À voir l’acharnement et la complicité contre cet homme, il y a lieu de parler d’une chasse à l’homme : les avocats de la République avec le malsain « tu n’échapperas pas », les juges en première instance (paix à l’âme du Juge Yanyi dont Dieu seul sait parler maintenant), les témoins que la haine tribale a fait vendre une image chétive de la justice congolaise, …

Mais il y a encore les juges d’appel, à l’esprit tourmenté et préoccupé pendant les audiences au téléphone comme marchant sous un ordre et que le temps presse à agir. Et cette suspension d’un des Bons Samaritains penchés sur les plaies de la victime sur la route de « Jéricho- RDC « , tout cela prouve que l’homme a eu à combattre seul contre tous dans un dossier dont l’issue était connue avant son ouverture.

Il l’, a si bien dit à la barre :  » la messe est dite », tant dans le procès de 100 jours on était plutôt dans une scène d’immolation des victimes expiatoires pour la « pâque politique congolaise « . Une famille entière visée et humiliée à l’échelle mondiale. Quelle cruauté !

Qu’à cela ne tienne, à Goma quelqu’un s’est révélé frère du condamné et c’est celui qui confessera au nom de toute la Nation le  » je suis désolé de ce qui lui arrive ». C’est en notre nom à tous qu’il aurait parlé. Il faut en effet, pleurer des larmes du cœur, des larmes permettant d’évacuer et la honte de nous tous qui connaissions mal l’aigle de Bulwi (et que la médiatisation du procès a permis de connaitre et aimer), le repentir de ceux qui ont ourdi une condamnation injuste et enfin faire éclore la joie et l’espoir de voir l’allié et frère du Chef de l’État, Vital, libre et au service du destin commun.

À Goma, le Chef de l’État nous a tous offerts à Dieu dans une sorte de confession permanente, comme un Père confessant la barbarie des fils qui ont cassé les vitres d’une voiture de la famille voisine, en pleine saison de pluie !

Qu’on croie ou qu’on doute de la sincérité du Président, peu s’en faut, c’est l’Esprit de sagesse et de paix qui a inspiré des sentiments si nobles au Chef. Cela est de l’ordre du divin et les chefs en font souvent l’expérience dans la mesure de leur docilité à l’écouter.

Le Seigneur agit et conduit petit à petit l’homme – Président vers la pleine réalisation de sa mission de réconciliateur et d’unificateur. Qu’il en soit ainsi. Mais, y croit-on après lecture de la suspension de Maitre Kabengela, avocat du frère de Félix, notre Chef ?

5. La meilleure chose pour un frère

En écoutant le Président parler de Kamerhe à Goma, on est tout de suite frappé de respect pour notre Chef de l’État. C’est un don de Dieu que ce  » cœur sage et intelligent » (1R 3, 12) qui discerne  » le lien de la paix  » qui unit les Serviteurs de Dieu (Ep 4,3). Réjouissons-nous quand nous lisons la volonté de rétablir la paix troublée et souhaitons au FatshiVit ceci : « Ayez le même sentiment ; Continuez à […] vivre en paix et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous » (2Co 13, 11).

Le Seigneur nous aime tous, pécheurs et indignes, pauvres types que nous sommes. Réaliser cela, c’est basculer dans un autre monde. C’est entrer dans la grande  » civilisation de l’amour « , base de tout développement humain cohérent.

Que peut-il nous arriver encore de plus admirable et de plus incroyable dans cette vie que de servir ainsi d’instruments de Dieu pour la paix et la réconciliation dans la vérité ? Que l’Esprit de Pentecôte souffle la joie et l’espérance et nous introduise dans la paix retrouvée pour l’unité nationale et la décrispation politique.

6. Souvenir de Walungu : la sagesse de Salomon

Dans une prière à Walungu, devant « le Président Felix » et  » le Président Kamerhe « – comme ils aimaient s’appeler – et leurs épouses, sur demande du Président Tshisekedi, lui-même sur demande de Koko (M’Nkingi mère biologique de Kamerhe), j’avais imploré pour eux la sagesse de Salomon.

Après la prière, les deux hôtes très amis et pleins d’entrain revinrent sur la personne de Salomon. Ils souriaient et ils pouvaient se taquiner, les yeux bombés d’humour.
A la question du pourquoi de l’évocation du Roi Salomon, insinuée par un des hôtes, je souriais moi-même sans rien dire pour participer aussi à la joie apportée à notre maison par cette présence rare. Mais le moment n’était pas encore venu pour parler longuement du Roi Salomon !

Président Félix- Président Kamerhe (pour reprendre votre expression chérie à deux à l’époque), voici le jour de Salomon ! Aujourd’hui, plus de deux ans après, encouragé et provoqué par la sagesse des paroles lâchées vaillamment par le Président de la République à Goma sur :  » Kamerhe est mon frère… », je prie Dieu d’accorder abondamment au Magistrat suprême, et en ces temps, la même sagesse qu’il accorda à Salomon dans le règlement d’un litige d’ordre maternel. Qu’il en use aussi pour l’acquittement de son Ex Directeur de cabinet et allié. Voyons.

7. La sagesse extraordinaire de Salomon sauve une vie

Nous sommes dans une affaire délicate où deux femmes habitant une même maison ont mis au monde, à quelques jours d’intervalle, des fils. Un des Bébés meurt. Alors les femmes se disputent le Bébé vivant. Chaque femme se prétend être la Mère du Bébé vivant. Il n’y a pas eu de témoin dans l’affaire, hélas !

Un premier tribunal inférieur consulté a été incapable de résoudre adéquatement la question. Devant l’incapacité de ce tribunal inférieur, on fait recours à Salomon, Roi d’Israël, pour faire triompher la vérité. Souvenez-vous, chers alliés Félix et Vital, le jour de cette évocation dans la prière !

L’histoire est très belle. Salomon ayant entendu les deux femmes en dispute demande une épée. Il ordonne d’en couper l’enfant objet de dispute en deux morceaux afin que chaque femme en reçoive une moitié.

L’ordre est à peine donné que la vraie mère de l’enfant supplie le Roi de donner le Bébé entier et vivant à sa rivale. Par jalousie, la rivale réclame que l’enfant soit effectivement coupé en deux. Mais Salomon connait la vérité déjà. Il connait la tendre compassion d’une mère pour son enfant qu’elle a porté et c’est cette compassion qui l’aide à trancher.

Quel soulagement de la mère quand le Roi lui rend son fils bien aimé vivant en disant : « Donnez-lui l’enfant vivant[…], ne le tuez pas. C’est elle qui est sa mère «! (Cf. 1R 3, 16-27).

8. Le Président Tshisekedi, instrument de justice et de paix ?

La médiatisation du procès de 100 jours aura permis aux Congolais de comprendre sa couleur politique, nationale et internationale, et ses méandres tribaux.
A l’heure où Vital Kamerhe est réclamé par des forces obscures et des puissances occultes, Félix pourrait jouer le rôle salutaire et de la mère biologique du Bébé vivant, par son refus de l’égorgement de l’enfant que demande jalousement la femme sans fils, et celui du Roi Salomon qui use de la sagesse pour sauver une vie innocente.

En effet, Le Président Félix connaît bien les douleurs de l’enfantement et c’est pourquoi, plein de compassion d’une mère, il ne supporterait d’un seul instant voir égorger Vital Kamerhe. Ils ont connu à deux la peine pour l’engendrement de ce qu’il est aujourd’hui.

De Genève à l’accord de Nairobi, passant par le CACH jusqu’à Union Sacrée de la Nation, autant de douleur d’enfantement connu par le Chef de l’État congolais. Il connait la périlleuse aventure de la campagne de décembre 2018 ! Il connait le fiévreux ensemencement de la coalition FCC- CACH pour le décollage de son quinquennat et le programme des 100 premiers jours …

Il a vu naitre cela et le porte au cœur. Saura-t-il oublier d’où il vient, où il va et où il en est maintenant ? Voilà pourquoi il veut Vital Kamerhe, son frère, vivant et agissant. Bravo, Président Félix !

Comme Salomon, quand tout parait sombre, et devant l’embarras du juge inférieur à trancher, pour sauver ou égorger le Bébé de la femme désespérée, c’est à lui d’honorer la Nation (RDC) en luttant pour l’effacement de la malédiction jetée sur le Pays par la condamnation sans motif avéré de son frère.

Cet acquittement serait l’acte solennel de remise du Bébé (objet de dispute d’égorgement) à sa mère (RDC), puisqu’elle en est la Mère !
 » Kamerhe est mon frère  » a professé le Président Félix Antoine Tshisekedi, Magistrat suprême de la DRC ! Les puissances occultes qui n’en n’ont pas connu les douleurs de l’enfantement ne peuvent que réclamer l’égorgement du Bébé.

9. Et si Dieu permettait la rencontre joyeuse de Marthe et Alphonsine ?

Ce n’est jamais un bonheur que les Congolais n’aient toujours pas suivi et admiré la rencontre des mères biologiques des artisans du CACH, je cite nos grands-mères et Mères : Marthe et Alphonsine.

La fraternité proclamée pendant la campagne et à Goma serait sacrée réellement par la rencontre de deux heureuses mamans, dans un climat festif. Ce serait l’occasion pour elles de se chuchoter :  » Béni soit Dieu pour les fruits de nos entrailles, il a fait pour nous des merveilles par nos fils qui guident la RDC et œuvrent pour son développement, saint est son nom » !

Heureux qui verront ce jour et qui vivront ces instants qui scintillent déjà dans les mots bienveillants du Président : « Kamerhe est mon frère  » et que l’eau impure de la haine tribale s’agite à couler. Il n’existe pas de fraternité anonyme, on la vit, on l’expérimente. Que Dieu nous exauce !

10. Souhaits et vœux au frère de Kamerhe, Félix Antoine Tshisekedi

J’admire l’humilité et la compassion de Fatshi dans certains faits rares. Devenu Chef de l’État, il s’est souvenu humblement de l’homme qui lui coupait autrefois les cheveux et il n’a jamais voulu que ce simple concitoyen croupisse dans la misère. Il en a fait un homme ! Il mange aujourd’hui à sa faim !

Apprenant qu’une veuve venait d’être dépossédée de son héritage à Kinshasa, il ne ménagea aucun effort pour la remettre dans ses droits. Elle retrouva vite sa maison spoliée. Nous sommes au début du quinquennat ! Les réseaux sociaux y avaient fait écho !

Aurait-il gardé silence face à son allié immolé ou médite -t-il tout dans son cœur pour une action d’éclat ? Ce silence lui aura évité, peut -être, l’orgueil de la toute-puissance jusqu’à  » laisser la justice faire son travail », expression revenue plusieurs fois aussi sur les lèvres de son ancien Directeur de Cabinet, allant jusqu’à insister pour la médiatisation du procès légendaire qui portera son nom dans le langage commun.

Dieu généreux, remplis de ta sagesse ton Serviteur Félix Antoine Tshisekedi en ces temps. Marche avec lui et soutiens ses pas. Que ton Esprit Saint l’oriente et l’aide à trouver des voies sages pour résoudre des difficultés et arracher son allié et frère Vital aux égorgeurs. Car, oh Dieu de justice et d’amour, ce qu’on attend du Président Félix pour Kamerhe, c’est une aide pratique pour son acquittement, afin qu’il vive et joue encore un rôle important dans ce Pays.

Paix, respect et bénédiction à Fathi ; joie, santé et liberté à Vital, pour un Congo respectable.

Abbé Kabazane Nsibula Jean-Baptiste.

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