Des membres des cliniques juridiques de l’organisation SOS-IJM (Informations Juridiques et Multisectorielles) viennent d’être formées sur la collecte des preuves et témoignages judiciaires, ainsi que sur les techniques de plaidoyer pour la justice transitionnelle.
C’était dans un atelier de formation organisé ce mercredi 30 mars à Bukavu par SOS-IJM, dans le cadre du projet Just the Future, appuyé par Cordaid. Une occasion pour les participants et les formateurs de développer des techniques de récolte des preuves et témoignages judiciaires sur les différents crimes de masse qu’a connu la région de l’Est de la République Démocratique du Congo, ainsi que les différentes techniques de plaidoyer pour que les victimes trouvent réparation dans l’avenir.
«Nous sommes en train de vouloir accompagner les victimes tant soit peu pour que dans l’avenir elles puissent avoir réparation. Nous travaillons avec d’autres acteurs de la Société Civile qui comprennent bien cette question et les membres de nos cliniques qui travaillent au quotidien avec les communautés qui hébergent ces victimes-là. Nous voulons donc que ces membres des cliniques juridiques puissent avoir des meilleures techniques dans la collecte des preuves et témoignages judiciaires. C’est un renforcement des capacités,» a déclaré Jacques Bujiriri, chargé des programmes à SOS-IJM.
Celui-ci motive la tenue de ces assises par le fait que les participants, tous comme acteurs qui œuvrent depuis des années sur la justice transitionnelle, avaient des idées sur la collecte des preuves et témoignages, mais d’une manière non coordonnée.
D’où la nécessité de les rassembler dans un même auditoire pour une « harmonisation » et un « renforcement de leurs capacités » pour qu’ils comprennent, au même degré, les techniques non seulement de collecte mais aussi de conservation des preuves et témoignages judicaires, et continuer à plaider rationnellement en faveur des victimes.
L’un des participants à ces assises, Me Joseph Murhula a salué la qualité des enseignements acquis dans cet atelier. Celui-ci a avoué avoir beaucoup appris sur les techniques de plaidoyer en faveur des victimes des tueries de masse.
Il dit s’engager à travailler aux côtés d’autres acteurs de la Société Civile, pour que victimes de crimes de masse et des crimes de guerre qu’a connu l’Est de la RDC trouvent réparation, et qu’il y ait garantie de non répétition.
Bertin Bulonza
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