Le député national Néhémie Mwilanya dit condamner le meurtre de 7 civils, lundi 18 avril dernier, par un élément des Forces Armées de la RDC à Kazimia, dans le territoire de Fizi en province du Sud-Kivu.
Dans un communiqué rendu public, cet élu de Fizi pense que la population de cette contrée ne devrait plus être endeuillée par un élément de l’armée, au vu des affres qu’elle subit chaque jour par les groupes armés qui pullulent dans cette partie de la province du Sud-Kivu.
Néhémie Mwilanya demande à la justice et la hiérarchie militaire de prendre des dispositions qui s’imposent, pour éviter la répétition d’un cas pareil dans l’avenir.
«Je condamne fermement cet acte ignoble, imputé à un élément FARDC, qui vient exacerber la douleur que la population de Fizi, déjà meurtrier par les affres des activités des groupes armés. Je veux encore une fois réaffirmer mon indéfectible soutien et compassion à mes compatriotes de cette entité et de toute celle de Sud-Kivu en général, en proie à l’insécurité grandissante,» écrit ce député membre du FCC, la plateforme de l’ancien Président Joseph Kabila.
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Pour rappel, un élément FARDC a tiré lundi sur des passagers d’une pirogue motorisée, qui s’apprêtait à naviguer sur le lac Tanganyika au niveau de Kazimia, en territoire de Fizi, tuant 7 personnes et blessant 9 autres. Il a été par la suite lynché.
De plus en plus de cas pareils sont rapportés ce dernier temps dans différents coins de la province du Sud-Kivu, notamment Kalehe, Uvira et Fizi, où certains militaires n’hésitent pas à ouvrir le feu sur des paisibles citoyens.
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Des forces vives locales attribuent ces agissements à l’impunité et au manque de professionnalisme des FARDC, alors que l’armée soutient que ces cas sont « isolés » et n’engagent aucunement les Forces Armées.
Héritier Bashige M.