Intervenons-nous

    La société civile du Sud-Kivu par l’entremise de son Bureau de coordination fustige la situation des infrastructures et du patrimoine de l’Etat en province.

    En ce qui concerne les infrastructures, elle se rend compte que la province est de plus en plus enclavée suite au délabrement très avancé et à l’impraticabilité des routes.

    Elle cite à titre illustratif la route place Mulamba-Ruzizi 1èr, Ruzizi 2- Major Vangu, Bukavu-Mwenga, Bukavu-Uvira-Fizi et Bukavu-Goma. « Toutes ces routes sont en état d’impraticabilité indicible mais les promesses de réhabilitation ne tarissent pas depuis des années », fait-elle savoir.

    Pour le président de cette structure en province, Adrien Zawadi, il se constate « systématiquement » un manque et ou un mauvais état des infrastructures sportives. La province n’a pas des salles polyvalentes et des jeux, manque des bibliothèques, des musées, des plages, des salles de cinéma etc.

    « Des cercles récréatifs spoliés ou transformés en débit de boissons », fait-il observer avant de se demander ce qu’est devenu aujourd’hui du stade de Nyatende. « A quoi servent exactement les recettes perçues au stade de la concorde depuis des années ? ».

    Des maisons de l’Etat vendues

    « Beaucoup des maisons de l’Etat ont été vendues et d’autres sont menacées de spoliation », constate la société civile.

    Pour des maisons vendues, elle cite hippodrome 51, Kalehe 15 et 29. Et celles menacées, elle cite celles se trouvant sur avenue Fizi au numéro 3 et 6 en face de la Mairie. Mais aussi sur Kalehe 17, Kasavubu 7, Mahenge 4, Hippodrome 27, 59 et 65, sur avenue Patrice Emery Lumumba 235 et 230 et sur Saïo 56.

    La société civile note avec satisfaction la récupération par les services techniques de l’Etat de plus de 20 maisons. Ce qui fait passer le nombre des maisons de l’Etat en province de 184 à 206 maisons. « Pour ce faire, ils devraient être accompagnés », note-t-elle.

    Elle regrette néanmoins de la situation du cimetière de la Ruzizi et du cercle hippique qui sont déjà spoliés. « On parle même du cercle sportif de Labotte qui serait dans les viseurs des spoliateurs ».

    Pour la société civile, les responsabilités sont partagées entre les citoyens qui acceptent d’acheter des biens tout en étant informé qu’ils appartiennent à l’Etat et entre les services publiques qui octroient des titres aux spoliateurs mais aussi  la justice qui leurs octroient également des documents.

    D’où un appel à plus de responsabilité.

    Thomas Uzima

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    Un commentaire

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