Les organisations de la Société Civile du Sud-Kivu appellent les responsables des confessions religieuses, chargées de proposer un délégué de la Société Civile à la présidence de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de faire un choix judicieux pour le bien-être de la population.
Au cours d’un point de presse tenu au bureau de Coordination de la Société Civile ce Vendredi 25 Juin 2021, ces structures de la Société Civile exigent la prise en compte de certains critères dans l’identification et le choix de leur délégué à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
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Pour la Société Civile, son délégué ne doit pas faire partie des personnes qui sont, de loin ou de près, citées dans les violations des droits de l’homme, la corruption, le détournement des deniers publics ou un militant d’un parti politique.
Il doit aussi faire preuve d’expérience en matière électorale et éducation civique en RDC.
Ce délégué doit jouir d’une pleine indépendance d’esprit dans un contexte de conflit d’intérêt entre les acteurs politiques.
La Société civile exige aussi que son délégué fasse preuve d’une notoriété dans le milieu de la Société Civile sur toute l’étendue du pays, ou la majeure partie de celle-ci.
Il doit être un produit de la Société Civile mais aussi capable de rendre compte à la nation Congolaise.
«La société Civile exige absolument la prise en compte de ces critères dans l’identification et le choix de son délégué à la CENI. Cela constituera un gage et la garantie d’une paix durable en RDC à l’issue des élections prévue en 2023 », dit la Société Civile du Sud-Kivu.
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Il faut rappeler que la question de la gestion de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) suscite plusieurs réactions dans l’opinion politique et de la Société Civile en République Démocratique du Congo.
Pour l’instant, le parlement a déjà voté la loi portant modification du fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante. Une loi décriée par des nombreuses voix.
Jean-Luc M.

