La Société Civile ne cesse de tirer la sonnette d’alarme par rapport à la gouvernance en général dans la province du Sud-Kivu et spécialement sur le chapitre du respect des droits humains et des libertés individuelles ainsi que la liberté de la presse.
Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 7 avril à Bukavu après une réunion d’urgence des acteurs sociaux; la Société Civile critique sévèrement la gouvernance Ngwabidje dans ces secteurs comme dans tous les autres secteurs d’ailleurs.
« Les journalistes et médias ne partageant pas la vision et les informations favorables aux autorités provinciales sont inquiétés, intimidés. La liberté de la presse est menacée. Journalistes et défenseurs des droits de l’homme et opposants enfermés pour leurs opinions. Bref, la situation est sombre », constate la Société Civile du Sud-Kivu.
Dans la même déclaration, la Société Civile dit observer une montée vertigineuse de l’intolérance dans la province du Sud-Kivu.
« Tous ceux qui tentent de critiquer les dirigeants actuels sont soit insultés, soit considérés comme des personnes à abattre », regrette encore la Société Civile.
Cette sortie de la Société Civile arrive alors que plusieurs médias et journalistes du Sud-Kivu; reçoivent des avertissements et autres menaces de la part des autorités politico-administratives et même militaires.
Le dernier cas en date est la menace du Cabinet du Gouverneur envisageant des poursuites judiciaires contre le média LaPrunelleRDC.info.
Ce n’est pas le premier incident contre des journalistes et médias en province du Sud-Kivu. A chaque fois que le Gouverneur et ses proches ne se sentent pas très d’accord avec la production de la presse; ils n’hésitent pas à s’attaquer aux médias et aux journalistes.
Jean-Luc M.