Deux morts et au moins trois personnes grièvement blessées ; c’est le bilan des violents accrochages ce mercredi 12 Juillet en groupement de Kakamba, (Bwegera) dans la Plaine de la Ruzizi, territoire d’Uvira au Sud-Kivu.
Selon l’Association pour la Paix aux Enfants Vulnérables, Orphelins et Veuves (APEVOV), une association généralement bien informée, des jeunes Barundi et Bafuliiru s’affrontent autour de la perception des taxes dans le village Nyahuruma, dans le groupement de Kakamba (Bwegera).
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« Les jeunes Bafuliru viennent de s’affronter avec les jeunes Barundi qui percevaient les taxes de la Chefferie plaine de la Ruzizi. Après un temps, les jeunes Bafuliru sont allés détruire le bureau du Chef de groupement du côté Barundi. Bilan : deux morts et un blessé du côté Bafuliiru et au moins deux blessés du côté Barundi », explique APEVOV.
D’autres jeunes en colère sont allés également détruire le bureau du groupement côté Barundi.
La même source ajoute que les éléments des forces de sécurité ont maîtrisé la situation et la zone est sous contrôle des éléments FARDC.
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Il faut dire que c’est depuis un temps déjà que des jeunes Bafuliru et Barundi se regardent en chien et chat autour de la question de la gestion de la Chefferie Plaine de la Ruzizi et spécialement de la taxe. Une suite logique d’une rivalité qui dure depuis des années.
Les structures traditionnelles de base sont parfois dupliquées sur fond de rivalité extrême et de manipulation. Ces nouveaux accrochages inquiètent alors que le pays se prépare à aller aux élections générales d’ici décembre 2023.
Appel à l’action
Ces violents accrochages inquiètent la Nouvelle Société Civile Congolaise axe sud Sud-Kivu.
La structure déplore la situation de ce mardi qui a Bwegera dans une « insécurité insupportable » et dans la psychose.
« Cette situation est la conséquence de l’immobilisme et la partialité des autorités compétentes face à ce dossier crucial du dualisme tant décrié plusieurs fois par les acteurs de notre structure à tous les niveaux. Je tiens à rassurer toute la population que nous avons alerté toutes les autorités afin que les solutions soient trouvées au plus vite possible car la vie humaine est sacrée », alerte Mafikiri Mashimango Martin, son Coordonnateur.
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Si rien n’est fait, avertit cet acteur de la Société Civile, les actions citoyennes de « grande envergure » sont à envisager afin que les autorités agissent en fonction des désidératas de la population. « Que les auteurs qui ont mis fait à la vie de nos deux jeunes soient arrêtés et traduits en justice ».
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