Des organisations de la Société Civile du Sud-Kivu, ainsi que des mouvements citoyens, appellent l’Assemblée provincial et le Gouvernement à l’entente; face aux multiples tensions signalées actuellement entre les deux institutions, et qui selon ces structures, ne favorisent pas la cohésion sociale et l’unité, gage du développement inclusif de la province.
Lors d’un point de presse tenu à Bukavu ce samedi 24 avril 2021, ces plateformes et faitières réunies au sein du Cadre de Concertation de la Société Civile (CCPSC) indiquent que ces cacophonies surviennent; alors que la province est actuellement confrontée à plusieurs défis [sécuritaires, infrastructurels, économiques et sociaux] qui freinent son développement.
Selon elles, le relèvement de ces défis requiert une collaboration étroite entre les deux institutions provinciales.
«Cette collaboration devrait concourir au bien-être du commun de mortel du Sud-Kivu. Malheureusement, tel n’est pas le cas actuellement. Le peuple est plongé dans un flou inexplicable, et assiste impuissament à cette théâtralisation de la scène politique,» dit cette déclaration lue par Zozo Sakali, Président du CCPSC du Sud-Kivu.
Ces organisations recommandent ainsi aux députés provinciaux de prendre toutes les mesures nécessaires, afin que les plénières à l’Assemblée provinciale reprennent pour statuer sur toutes les matières prévues pour cette session parlementaire.
À l’Exécutif provincial, la Société Civile lui demande de s’assurer que l’exercice des libertés publiques de la population du Sud-Kivu reste inaliénable; et d’accélérer la mise en œuvre des actions de développement, pour soulager les maux de la population.
Suivez ci-dessous l’intégralité de la Déclaration des organisations de la Société Civile et mouvements citoyens du Sud-Kivu :