Plus de 3.500 personnes issues d’environ 700 ménages, ont fui leurs domiciles après une confrontation entre les éléments Maï-Maï et les FARDC, la nuit de samedi à dimanche 9 octobre dans la zone de santé de Nundu, à Lweba, dans le secteur de Tanganyika, territoire de Fizi au Sud-Kivu.
Selon la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) Baraka qui nous livre l’information, l’incident a eu lieu après qu’un chef Maï-Maï ait été arrêté par les FARDC.
«Ce chef rebelle était commandant de l’axe Makobola-Baraka et Ubwari. Il quittait un quartier de la place pour se diriger vers son camps près de cette entité, lorsqu’il s’est vu entouré par les éléments des FARDC pour l’arrêter,» indique Abbé Kakozi, Porte-parole de la NDSCI à Baraka.
Celui-ci ajoute que c’est après cette arrestation que des éléments Maï-Maï sont intervenus en tirant des balles, pour libérer leur chef.
«Ces coups à balles réelles et à l’arme lourde ont ainsi occasionné plusieurs personnes déplacées internes dans les différents villages voisins notamment : Mukolwe, Lusenda, Bitobolo, Buku, Baraka, Kalundja, Kikwena, Kandali et Abela par peur, suite aux récents événements qui se sont déjà succédés dans la localité de Lweba,» précise-t-il
Abbé Kakozi précise que lors de ces échanges de tirs, une femme a été atteinte d’une balle au niveau de la jambe. Elle a été transférée dans une structure médicale locale pour des soins appropriés.
Notre source regrette de constater que cette situation provoque ainsi une crise sécuritaire et humanitaire de plus de 3.500 personnes déplacées. Il appelle à l’intervention des autorités et des humanitaires en vue de leur prise en charge.
La NDSCI demande également aux Forces armées congolaises de mener de plus en plus d’opérations de traque des miliciens dans la zone, afin de protéger la population et ses biens.
Trésor Wilondja