Intervenons-nous

Dans un bulletin rendu public ce mercredi 5 octobre 2022, le Bureau de Coordination humanitaires indique que seules 8 des 21 aires de santé de la zone de santé de Rwanguba, en territoire de Rutshuru, sont actuellement accessibles aux humanitaires.

L’agence onusienne indique que depuis mars dernier, les affrontements entre l’armée congolaise et les combattants du mouvement du 23 mars ont contraint plus de 214.000 personnes au déplacement.

Parmi elles, environ 160.000 personnes sont déplacées, 21.000 sont retournées dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo, et 33.000 réfugiées en Ouganda, selon la Commission Mouvement de Population.

OCHA déplore cet accès dans plusieurs zones demeure difficile, notamment dans la Zone de santé de Rwanguba, confrontée à d’importants besoins humanitaires.

«Les partenaires sont inquiets de la recrudescence d’incidents de protection dans le Rutshuru, notamment des cas d’intimidation et de viols, etc. Au moins sept viols ont été pris en charge à l’hôpital général de référence de Rutshuru entre le 11 et le 17 juillet. Dans le territoire de Nyiragongo, environ 70% des personnes déplacées qui vivent dans les centres collectifs de Kanyaruchinya et Munigi viennent du territoire de Rutshuru ; 30% proviennent du Groupement Buhumba dans le Nyiragongo,» indique la Coordination humanitaire.

OCHA indique que les partenaires humanitaires continuent d’apporter une assistance aux personnes affectées par la crise. Mais selon elle, celle-ci est encore « insuffisante », face à l’ampleur des besoins.

«Actuellement, plusieurs organisations manquent de ressources financières pour pouvoir répondre. De nombreuses structures sanitaires ne sont plus opérationnelles sur l’axe Rugari-Rubare,» indique l’agence onusienne, qui ajoute que les centres encore fonctionnels manquent de médicaments.

Museza Cikuru

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