Retour au calme dans le groupement de Rugari, territoire de Rutshuru après une journée tendue le vendredi 21 février 2020 après une attaque contre un convoi des militaires du 34 016ème régiment sur la route Goma-Rutshuru Butembo qui se rendait à Rumangabo.
Une attaque au cours de laquelle une importante somme d’argent a été emportée par les bandits.
Le bilan actuel fait état d’au moins 4 militaires FARDC et deux civils tués lors des échanges ainsi que des blessés et des humanitaires de l’organisation non gouvernementale UNMAS qui sont tombés dans cette embuscade.
Ce qui renvoie le bilan de 5 à 8 personnes qui ont perdu la vie au cours de cette attaque des personnes assimilées au maïmaï du groupe Nyatura.
Des sources sur place dans la localité de Mwaro en groupement de Rugari précisent que cette situation a été aussi à la base des pillages des biens de la population locale.
Tout en déplorant cette attaque, le porte-parole de l’armée dans cette région, le major Guillaume Ndjike Kaiko rejette formellement certaines allégations accusant des FARDC d’avoir commis des actes de représailles contre les populations civiles.
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S’agissant de la question des identités des victimes, le major Guillaume Ndjike rassure que le service de renseignement militaire continu à enquêter sur la question.
En réaction, la société civile de cette localité qui condamne cette attaque parle d’autres tirs des balles qui ont été entendus dans la matinée de ce samedi 22 septembre dans le groupement de Kisigaro et vers d’autres groupements voisins.
Cette structure citoyenne dit craindre la détérioration de collaboration entre la population de cette entité avec les services de l’ordre, même si elle confirme qu’il y eu retour au calme après cette attaque.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma