Au moins 39 civils ont été massacrés entre le 6 et le 12 octobre 2025 par les rebelles du M23 dans la chefferie de Bwito, territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, selon un communiqué des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) rendu public ce mardi 14 octobre 2025.
D’après le document signé par le Major Dieudonné Kasereka, chargé de communication et d’information de la 34ᵉ région militaire, certaines victimes ont été abattues dans leurs maisons, tandis que d’autres ont été ligotées avant d’être exécutées en plein air, notamment dans les villages de Kirumba et Kagando.
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Les FARDC précisent que la colère des assaillants serait liée à l’appartenance supposée de ces populations aux familles Wazalendo, considérées par les rebelles comme proches de l’armée congolaise. Plusieurs maisons ont été incendiées et des biens pillés dans les villages de Rusinga, Buuma et Mwingya, situés dans le groupement de Kihindo, selon la même source.
« La 34ᵉ Région Militaire porte à la connaissance de la communauté nationale et internationale le massacre de la population civile et autres crimes de guerre perpétrés par les éléments de l’AFC/M23 dans le territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu. Durant la semaine du 6 au 12 octobre 2025, 39 civils ont été froidement abattus dans leurs maisons, d’autres exécutés alors qu’ils étaient ligotés, dans le groupement de Tongo, chefferie de Bwito, ainsi qu’à Kirumba et Kagando », peut-on lire dans le communiqué officiel.
L’armée congolaise condamne fermement ces exactions, qu’elle qualifie de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, et affirme qu’elles ne resteront pas impunies.
Elle appelle la population à se désolidariser des groupes armés et à signaler tout mouvement suspect aux autorités militaires afin de renforcer la sécurité dans les zones affectées.