RDC: «Trade Mark Est Africa» forme les parties prenantes au commerce transfrontalier sur le genre

Le personnel de Trade Mark Est Africa, les représentants étatiques, les associations des petits commerçants transfrontaliers et des Petites et Moyennes Entreprises du Nord et du Sud-Kivu viennent d’être outillés sur les concepts clé du genre.

C’était au cours d’un atelier de deux jours, soit du 25 au 26 octobre 2022, organisé par Trade Mark East Africa, dans la ville volcanique de Goma au Nord-Kivu.

Dans ces assises, les participants (les parties prenantes au commerce transfrontaliers) ont été outillées sur les cadres et approche du genre et outils d’intégration du genre dans la conception, la planification et la mise en œuvre du programme mais aussi en suivi et évaluation des projets.

L’objectif est de barrer la route aux stéréotypes et aux us et coutumes rétrogrades qui empêchent aux femmes de jouir des avantages liés au commerce. Il vise également à favoriser la flexibilité des partenaires hommes en vue d’accompagner et d’encourager les femmes dans l’exercice du commerce transfrontalier.

Les participants à cet atelier sont satisfaits de la matière apprise. Ils promettent de la mettre en pratique dans l’exercice de leur métier.

Ils se sont aussi engagés à relever le défi qui empêche l’effectivité de la dimension genre dans le secteur du commerce transfrontalier. Pour eux l’intégration de la dimension genre dans l’exercice de leur métier va contribuer à la croissance de l’économie familiale mais aussi au développement de tout le pays.

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Pour Aimé Nzohiyera, Directeur pays de Trade Mark East Africa, les acquis de cet atelier vont contribuer à la prise en compte des compétences des femmes dans le monde de travail.  Il ajoute que ce projet va aussi améliorer le rendement grâce à la proximité entre hommes et femmes dans le commerce transfrontalier.

Plusieurs recommandations ont été formulés à l’issue de ces assises. Il s’agit entre et autres de la vulgarisation des textes légaux régissant le commerce transfrontalier et la construction des infrastructures capables de faciliter la fluidité des échanges entre les femmes de la région, notamment un marché transfrontalier, et la crèche pour faciliter la tâche aux femmes commerçantes allaitantes.

Claudine Kitumaini