Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme a enregistré 680 victimes adultes de violences sexuelles en 2020, une baisse de 35% par rapport aux 1.054 victimes de 2019.
C’est ce qui est contenu dans un rapport sur la situation des droits de l’Homme publié par le BCNUDH parvenu à LaprunelleRDC.info.
Selon le document, les groupes armés sont responsables de 70% de violences sexuelles documentées en 2020.
Parmi les groupes armés, les combattants des FDLR ont causé le plus grand nombre de victimes chez les adultes (15%), suivis des combattants Twa dont les Apa Na Pale (10%), ceux de divers groupes Maï-Maï (9%), les Nyatura (8%), les NDC (7%) ainsi que les assaillants armés de Djugu et les Raïa Mutomboki (6% chacun).
Selon toujours le BCNUDH, au cours de l’année 2020, la Section protection de l’enfant de la MONUSCO a documenté 3.470 violations graves des droits de l’enfant dans le cadre des conflits armés en RDC, ce qui représente une diminution par rapport à 2019 (3.831 violations).
Au total, 3.237 des violations graves commises à l’encontre d’enfants en 2020 (soit 93%) sont attribuables aux groupes armés et 223 violations (soit 7%) ont été commises par des agents de l’Etat, notamment des militaires des FARDC (159 violations) et des agents de la PNC (59 violations).
Les principaux auteurs des violations documentées durant l’année 2020 parmi les groupes armés sont les Maï-Maï Mazembe (635 violations), les Nyatura (422 violations), les assaillants armés de Djugu (365 violations), les Maï-Maï Apa na Pale (324 violations) et les NDC-R (271 violations).
Les provinces les plus touchées par ces violations sont le Nord-Kivu (1.934), l’Ituri (526) et le Sud-Kivu (356).
Jean-Luc M.