2127 civils tués, 1450 enlevés, 938 kidnappés lors des vingt premiers mois de la présidence de Félix Tshisekedi (CACH) en coalition avec le FCC. Ce bilan est celui du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST) intitulé « les divisions entre Tshikesedistes et Kabilistes paralysent l’Etat dans l’est de la RDC ».
Ce rapport peint la situation de la population de l’est du pays qui vit dans une insécurité qui s’est généralisée. De la province du Sud-Kivu jusqu’en Ituri, il ne se passe plus un jour sans que des cas des tueries et d’enlèvements ne soient rapportés.
Le KST parle d’un bilan plus lourd que celui des vingt derniers mois de Joseph Kabila où le nombre de 1553 civiles tués a été enregistré.
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Aucun coin n’est épargné. Dans les villages comme dans les villes, les habitants vivent dans la peur car personne ne sait de quoi demain sera fait. En territoire de Beni, 17 personnes ont été tuées par des ADF dans le groupement Buliki en date du 30 octobre.
Dans une note d’information, OCHA fait savoir que la situation humanitaire des déplacés continue de se détériorer dans les Hauts-Plateaux de Fizi, Itombwe et Uvira. Ici, cette organisation des Nations-Unies indique avoir enregistré au moins 76000 personnes déplacées entre mai et septembre.
Dans les centres urbains, il ne se passe un jour sans qu’on annonce des personnes tuées, des maisons attaquées et des personnes enlevées. Le cas le plus récent est l’assassinat d’un homme d’affaire en pleine ville de Goma le matin de ce mardi 3 novembre alors qu’il allait déposer son enfant à l’école.
En même temps à Kinshasa ces sont des consultations qui ont débuté sous l’initiative du président de la République, Félix Tshisekedi. Des consultations nées des conflits entre le FCC et le CACH, deux plateformes au pouvoir et qui étaient appelées à gérer le pays dans une coalition.
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Leur lutte de gestion des institutions pour but électoraliste paralyse le pays et laisse champ ouvert aux groupes armés et bandits de toute nature qui sèment mort et désolation dans cette partie de la République. Pour l’instant, on tue au Kivu alors qu’à Kinshasa ont se bat pour la fête.
Nombreux se demandent comment des personnes qui devraient être au service du peuple peuvent se battre pour des positionnements politiques quand la vie de la nation est en danger. Certains estiment que la situation de l’Est du pays devrait interpeller les politiciens congolais pour sauver leur peuple.
Thomas Uzima
Un commentaire
Ce le pouvoir sortant qui tue le peuple congolais à l’est du pays, cette équipe de bandes, qui n’a pas de pitié pour les congolais